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Tourisme en Bretagne : Cap au large avec Alan Stivell


Figure emblématique de la musique celtique et bretonne, Alan Stivell sort un album événement qui va à nouveau l’amener aux quatre coins de la planète. Espagne, Italie, Allemagne, Asie du sud-est, Japon … avec au milieu un concert attendu le 4 février prochain à La Cigale de Paris. La musique, meilleur passeport au voyage ?

« Human-Kelt » (World Village-Pias) est le 25ème album de la carrière du barde breton aux multiples disques d’or. Mais s’inscrit dans un
cheminement à part. Ni compil, ni série du duos, c’est à une relecture de 20 de ses titres phares qu’Alan Stivell invite.

De nouveaux sons pour des morceaux qui ont traversé ses 52 années de carrière, avec des samples des versions originales, sur lesquels quelques amis ont posé une voix ou une instrumentation complices.

Excusez du peu : Francis Cabrel, Bob Geldof, Murray Head, Fatoumata Diawara, Angelo Branduardi, Andrea Corr, les frères Morvan ou Yann Tiersen. Et le résultat est plus que séduisant.

Au delà des frontières

« Cet album s’appelle Human-Kelt car si depuis toujours, je suis un fervent militant de la culture celte, je suis d’abord un humain, explique Alan Stivell. Je milite pour cette culture celte mais jamais, oh grand jamais, je ne veux la voir ériger en élitisme qui autorise certains à des pensées ou actes racistes. Je suis en premier lieu un être humain, fier de l’être, puis un Celte, tout aussi fier, et on peut inverser les propositions : ça revient au même pour un seul enthousiasme d’être des vivants attentifs aux autres. Et quel meilleur vecteur de rencontre que la musique ? »

Son premier concert à l’âge de 10 ans à la harpe celtique que son père Jord a fait renaître d’après des gravures se déroule pour l’Unesco, tout un signe déjà. Et en 1957, à 13 ans, il se produit à l’Olympia en première partie de Line Renaud.

Le 28 février 1972, c’est lui qui y passe en vedette avec retransmission sur Europe 1 pour signer l’explosion de la musique celtique avec des tubes comme « Tri Martolod », repris des années plus tard par Manau (« la tribu de Dana ») ou Nolwenn Leroy.

Et que dire du « son ar christr », chanson à boire, revisitée magnifiquement sur ce nouvel album, après que Richie Blackmore, le guitariste mythique de Black Purple et création du riff le plus célèbre du rock « Smoke on the water », l’ai inscrit à son répertoire solo.

« Human-Kelt » se révèle un vrai voyage au delà des frontières, et de la musique, et des nations. A l’image de la harpe celtique aux multiples cordes, câlines ou rockeuses au gré des pulsations de la planète.

Yves Pouchard





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