Les pertes dues aux catastrophes naturelles quadruplées en 30 ans
19 novembre 2013 Rédaction Aucun commentaire À la une catastrophes naturelles, typhon Haiyan 3006 vues
Les pertes dues à des catastrophes naturelles s’élèvent à environ 200 milliards de dollars par an depuis une décennie, soit quatre fois plus que dans les années 80, selon un rapport de la Banque mondiale. L’institution appelle à l’action contre le changement climatique.
Ces trente dernières années, quelque 2,5 millions de personnes ont été tuées dans des catastrophes naturelles, dont les trois quarts liées à des évènements météorologiques extrêmes, avec des dommages s’élevant à 4000 milliards de dollars, précise ce rapport publié lundi à Varsovie en marge de la conférence climat de l’ONU.
» Le typhon Haiyan, le plus puissant à avoir jamais touché les Philippines, donne à voir combien le changement climatique intensifie la sévérité des évènements météorologiques extrêmes« , relève le président de la BM, Jim Yong Kim, dans un communiqué.
» De tels évènements tragiques montrent au monde qu’il ne peut plus s’offrir de remettre à plus tard une baisse des émissions de gaz à effet de serre et qu’il faut aider les pays à se préparer à vivre dans un monde où les risques seront plus grands », ajoute-t-il.
Evénements extrêmes en augmentation
» On ne peut pas connecter chaque évènement météorologique au changement climatique, mais les scientifiques ont averti que les évènements extrêmes vont augmenter en intensité avec le changement climatique« , précise Rachel Kyte, vice-présidente de la BM pour le développement durable.
Le rapport de la BM rappelle que les pays les plus touchés sont aussi les plus pauvres. A Varsovie, les pays en développement réclament une aide des pays riches au titre des « pertes et dommages » subis à cause du réchauffement et la mise en place d’un nouveau « mécanisme » qui traiterait de ces questions.
Il s’agit des dommages que ni des mesures de réduction de gaz à effet de serre ni d’adaptation, comme la construction de digues, ne pourront éviter. Ce point, l’un des plus disputés à Varsovie, est très sensible pour les pays du Nord, auxquels les pays du Sud rappellent régulièrement leur « responsabilité historique » dans le réchauffement.
Les pays industrialisés redoutent de devoir payer des « réparations » et craignent de possibles implications en justice.
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