Peut-on encore préférer Cochran aux frangins d’ Oasis

11 juillet 2025    Rédaction   Aucun commentaire   À la une du WeekEnd    Eddie Cochran, Etats Unis, Liam Gallagher, Noel Gallagher, Oasis, Rock    1907 vues

Actualité oblige, La Quotidienne s’est posé la question : Peut-on encore préférer Eddie Cochran aux frères Gallagher, leaders d’ Oasis ? Une excellente question à mi-chemin entre la provocation musicale et la nostalgie éclairée ! Et bien oui. Absolument. Et ce, pour plusieurs raisons, selon ce que l’on valorise en musique et dans le rock’n’roll en particulier.

Eddie Cochran : la source brute du rock

Pionnier du rock ‘n’ roll, Eddie Cochran, c’est l’étincelle des années 50, avec des titres comme Summertime Blues, C’mon Everybody ou Somethin’ Else, devenus des standards du rock..

Il a largement ouvert la voie à des générations entières de rockeurs, bien avant l’attitude britpop.

Un son cru et sincère avec une musique qui sent la sueur des premiers amplis à lampes, le solo joué d’un seul coup sans overdub, et une urgence adolescente bien réelle.

Avec sa guitare légendaire, une Gretsch 6120 Chet Atkins à corps creux, Cochran jouait avec un style proto-punk avant l’heure. Pas de fioritures, juste l’efficacité.

Oasis : le mythe britpop oui, mais peut être un peu daté ?

Icônes des années 90, les frères Gallagher ont produit des hymnes générationnels (Wonderwall, Don’t Look Back in Anger) mais Oasis reste aussi le produit d’un moment très particulier – le Cool Britannia et l’après-Thatcher.

Attitude vs. innovation : Beaucoup leur reprochent d’avoir recyclé les Beatles avec plus d’arrogance que de nouveauté.

Oasis c’est souvent plus pose que prise de risque musicale.

Durée de vie : Là où le maitre Cochran est mort jeune et reste une légende figée dans une aura tragique, Oasis a fini dans les querelles fratricides et les albums inégaux.