Environnement et Tourisme : encore un je t’aime, moi non plus ?


Le sujet est essentiel et complexe : le tourisme est-il finalement compatible avec l’environnement ? Le respect de l’environnement est théoriquement compatible avec le tourisme, mais cela dépend-il toujours entièrement de la manière dont ce tourisme est pratiqué ?

Ce qui rend le tourisme compatible avec l’environnement

Lors d’un forum du Seto (Syndicat des tour opérateurs), Jean-François Rial, le PDG de Voyageurs du Monde avait eu ses mots : « Le tourisme peut être compatible avec le respect de l’environnement, mais seulement s’il est réfléchi, encadré, et responsable, autant du côté des voyageurs que des autorités locales et entreprises du secteur. Le tourisme durable, bien appliqué, peut même aider à protéger l’environnement en finançant des parcs naturels ou en valorisant des pratiques écologiques locales« .

Un bonus à l’éco-tourisme

Les formes traditionnelles de tourisme peuvent avoir des impacts négatifs : pollution, surconsommation des ressources, destruction d’habitats naturels, etc.

L’écotourisme mise sur des pratiques responsables qui minimisent l’impact environnemental tout en soutenant la conservation de la biodiversité.

Il  favorise en effet les séjours à petite échelle, avec une empreinte minimale, encourage les voyageurs à respecter la biodiversité, les cultures locales et à consommer localement.

On prendra comme exemples les safaris éthiques, les randonnées guidées, séjours en écolodges et/ou le tourisme communautaire.

Une gestion responsable des flux touristiques 

Le bon sens nous oblige à limiter le nombre de visiteurs dans les zones fragiles (comme les parcs nationaux ou sites classés) et mettre en place des taxes ou des quotas (ex : Venise en 2024, ou les Galápagos depuis longtemps).

Le Sur-tourisme (overtourism) ou quand le tourisme nuit à l’environnement

L’enjeu est majeur : il concerne l’équilibre entre l’attractivité touristique d’un lieu et sa capacité réelle à accueillir les visiteurs sans se dégrader — sur le plan environnemental, social, culturel et économique.

Pollution, érosion des sols, dégâts à la faune/flore, destruction des habitats (ex. plages de Thaïlande fermées) sont les fléaux à combattre.

Tourisme de masse et aviation :

L’aviation est un grand contributeur aux émissions de CO2.

Le secteur représente environ 2,5 % des émissions mondiales de CO₂, mais ce chiffre monte à 5–8 % si on prend en compte les effets en altitude (comme les traînées de condensation).

De plus il faut savoir que le trafic aérien double environ tous les 15 ans.

Y a t-il un espoir que cela aille mieux dans le futur proche?

De plus en plus de touristes cherchent à voyager de manière éthique, en respectant les écosystèmes locaux et les populations.

L’écotourisme encourage l’éducation environnementale et la prise de conscience des enjeux climatiques.

Oui il y a de l’espoir mais cela dépend de changements concrets à plusieurs niveaux : technologiques, politiques, économiques et comportementaux.





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