Rachat d’Alitalia par Etihad : « c’est du 50/50 ».

4 mars 2014   Rédaction   Aucun commentaire   Transport    Abu Dhabi, Air France-KLM, airberlin, Alitalia, Etihad, James Hogan    3914 vues

«Nous sommes dans a dernière ligne droite de nos négociations. Nous avons eu une réunion positive vendredi dernier avec les dirigeants sur la gestion d’Alitalia et avec le ministre des Transports italien. Aucune décision définitive n’a été pour l’instant prise, mais nous sommes en bonne voie.  » a précisé James Hogan, le président d’Etihad Airways en marge de sa conférence de presse de présentation des résultats annuels de sa société, répondant aux questions des journalistes au sujet de la possible entrée de la compagnie d’Abu Dhabi au capital d’Alitalia, mais évoquant néanmoins une « restructuration majeure du modèle d’entreprise à envisager.  »

James Hogan, qui a souligné à plusieurs reprises que sa stratégie de participation dans le transporteur italien, ainsi d’ailleurs que dans d’autres transporteurs, impliquait nécessairement « l’objectif de produire des bénéfices« , a ensuite déclaré les raisons majeures de son intérêt pour Alitalia : « L’Europe reste un domaine très important pour le développement de Etihad et l’Italie est notre troisième marché européen, nous voyons des opportunités pour l’expansion de notre réseau, complémentaire avec celui d’ Airberlin et partagé avec son partenaire Air France-KLM».

Mais pour le patron de la compagnie d’Abu Dhabi, un investissement dans Alitalia reste encore au stade du «  50-50, la décision ne pourra être prise que d’ici 3 à 4 semaines « .

Cette décision sera fonction des réponses apportées aux conditions posées par la compagnie publique d’Abu Dhabi, a-t-il précisé hier matin. « Nous avons déjà par le passé examiné les comptes de compagnies sans pour autant investir« , a ajouté le président.

Les discussions se sont pourtant intensifiées ces derniers temps entre les deux parties et des sources ont évoqué une prise de participation de l’ordre de 40 % d’Etihad dans Alitalia, pour un montant de 300 à 400 millions d’euros.

Et concernant les éventuels licenciements à prévoir, « Je n’ai pas à faire de commentaires sur des suppressions de coûts quels qu’ils soient« , a indiqué le dirigeant.