Un observatoire sous marin dans la baie des Anges


Grâce à l’infrastructure sous-marine déployée depuis quelques jours au large de l’aéroport de Nice-Côte d’Azur, des capteurs pourront bientôt envoyer par Internet des informations sur le comportement des fonds marins.

Cet observatoire sous marin câblé est une première sur la Côte d’Azur et ce projet a été conduit à bien grâce à un partenariat entre le laboratoire Géoazur et l’Ifremer. Géoazur est une unité mixte de recherche Université Nice Sophia Antipolis, CNRS, IRD, OCA.

Une mise en place simplifiée

Une barge spécialisée, l’Alexandre Z, a déployé un câble sous-marin ainsi que deux stations de connexion sur le fond, depuis le site de mesure, situé à plus d’un kilomètre au large, jusqu’à la terre. Ce câble, identique à ceux utilisés pour les télécommunications, contient des fibres optiques pour la transmission des données numériques et alimente aussi en énergie les stations et les capteurs.

A terre, il est relié à Internet via des serveurs informatiques qui autorisent le contrôle et la reconfiguration à distance de l’ensemble. Cet observatoire est opérationnel depuis le 22 octobre dernier.

Dans un contexte national et européen

A terre, les grands réseaux d’observation sismologiques, géodésiques, météorologiques, permettent de suivre en temps réel les phénomènes naturels. « Nous avons l’habitude de connaître le temps qu’il fera demain (et même dans plusieurs jours), explique un responsable du projet,  » et si par malheur des phénomènes extrêmes nous affectent, nous nous étonnons qu’ils n’aient pas été prévus. Les grands séismes que nous ne savons pas prédire précisément dans le temps et l’espace sont néanmoins localisés et analysés en quelques dizaines de minutes, ce qui permet au moins de gérer les secours et de limiter les effets de la catastrophe« .

Dans le milieu sous-marin, rien de tel, il n’existe pratiquement pas d’observatoire géophysique ou environnemental sous-marin délivrant des données en temps réel. Un prototype d’observatoire sous-marin, MeDON, a été déployé avec succès par les équipes de l’Ifremer au large de l’île bretonne de Molène, en 2012 (sa technologie a été appliquée à Nice).

En Méditerranée, le télescope à neutrinos Antares, immergé au large de Toulon, permet aussi des mesures environnementales et géophysiques qui sont transmises en temps réel à terre.





    Laisser un commentaire

    Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Sur le même sujet

Odalys Vacances ouvre une nouvelle résidence à Mimizan

Odalys Vacances ouvre une nouvelle résidence à Mimizan

2028 vues
27 juin 2025 0

Odalys Vacances et le Groupe Duval, annoncent l’ouverture ce samedi 28 juin à Mimizan...

Une belle soirée Selectour avec le coeur sur la main

Une belle soirée Selectour avec le coeur sur la main

3277 vues
20 juin 2025 0

À l’occasion de son traditionnel Cocktail de l’Été, organisé mercredi 18 juin à Paris,...

Tourisme aux Antilles : les Sargasses doivent-elles être déclarées Catastrophes Naturelles ?

Tourisme aux Antilles : les Sargasses doivent-elles être déclarées Catastrophes Naturelles ?

2962 vues
16 juin 2025 0

Les hôteliers antillais et caribéens ont déclaré assumer leur rôle de manière responsable dans...