Troubles mortels en Tanzanie, que risquent les touristes ?

4 novembre 2025   Rédaction   Aucun commentaire   Pays    Dar Es Salaam, Samia Suluhu Hassan, Tanzanie, Zanzibar    2768 vues

Suite aux élections présidentielles controversées de samedi dernier, qui ont vu Samia Suluhu Hassan déclarée vainqueur avec près de 98 % des voix, la Tanzanie est confrontée à une grave crise.

Des violences et un lourd bilan humain

Les manifestations post-électorales ont entraîné de nombreuses pertes humaines, principalement signalées à Dar es Salaam et Mwanza.

Le gouvernement reconnaît officiellement dix morts.

L’opposition, se basant sur des rapports hospitaliers, avance un bilan considérablement plus lourd de plus de 800 victimes.

Un chaos ambiant incontrôlable

La coupure d’Internet à l’échelle nationale rend la vérification indépendante de la situation extrêmement difficile.

Des protestations avaient déjà éclaté avant le scrutin, en réaction à l’exclusion du principal parti d’opposition par le président sortant, Hassan, soulevant de sérieuses questions sur la légitimité du processus démocratique.

Touristes, des restrictions de voyage et des problèmes potentiels de sécurité 

Le Quai d’Orsay déconseille formellement tout voyage touristique et non essentiel dans le pays. Le trafic aérien est restreint sur l’ensemble du territoire, y compris à Zanzibar.

Un couvre-feu instauré le 29 octobre 2025 reste en vigueur jusqu’à nouvel ordre.

Situation tendue à Zanzibar : La situation sur l’île de Zanzibar est jugée plus calme que sur le continent.

Les voyageurs y étant déjà présents sont invités à éviter les rassemblements et à se conformer aux directives des autorités locales.

Les tour opérateurs concernés par la destination n’observent pas de vague d’annulations majeure pour l’instant et les séjours se poursuivent « généralement comme prévu », sous réserve du maintien des vols.

Quelques voyages ont été reportés à des dates ultérieures en 2026.

Concernant les annulations sans frais, les clients dont le départ est imminent (jusqu’au 5 novembre inclus) seront informés directement des dernières recommandations officielles des ministères des Affaires étrangères, impliquant probablement des options de report ou d’annulation facilitées en raison de la classification du danger par les autorités.