Le tourisme égyptien compte sur la réouverture du légendaire Musée du Caire

3 novembre 2025   Rédaction   Aucun commentaire   Pays    Abdel Fattah Al-Sissi, Egypte, Gizeh, Grand Musée Égyptien, Ramsès II    2451 vues

Le Grand Musée Égyptien, situé à Gizeh, en Égypte, a ouvert officiellement ses portes samedi 1er novembre dernier. L’ouverture officielle au public est prévue pour demain le 4 novembre, permettant ainsi de découvrir le plus grand musée consacré à une seule civilisation. Il abrite plus de 100 000 artefacts de l’Égypte antique, dont la collection complète du pharaon Toutankhamon, composée de 5 398 pièces.

Il est situé à environ 1,5 kilomètre des pyramides de Gizeh et occupe une superficie de 490 000 mètres carrés.

Sa conception architecturale, signée Heneghan Peng Architects, intègre des éléments reflétant l’esthétique pharaonique, comme un grand mur translucide de 800 mètres de long qui s’élève jusqu’à 40 mètres par endroits.

Une inauguration historique

Après plus de deux décennies de travaux et de multiples reports, ce projet monumental, ayant coûté plus d’un milliard de dollars, est désormais le plus grand musée au monde dédié à une seule civilisation, devenant la nouvelle vitrine mondiale de l’égyptologie.

Situé majestueusement au pied des pyramides, le GEM vise à relancer le tourisme culturel du pays, un secteur vital pour l’économie nationale.

L’événement d’ouverture a été marqué par une cérémonie fastueuse et spectaculaire en soirée, avec feux d’artifice, ballets et opéras, en présence du président Abdel Fattah Al-Sissi et de près de 80 délégations officielles, dont des rois et des chefs de gouvernement.

Les visiteurs pourront enfin admirer plus de 100 000 artefacts, dont l’intégralité des 5 200 trésors de Toutankhamon, exposés pour la première fois ensemble sur une surface dédiée de 7 000 mètres carrés, ainsi que la statue colossale de Ramsès II, mesurant 11 mètres de haut, accueillant les foules dans le hall principal.

Cette ouverture est un rêve de trente ans concrétisé, promettant de faire du Caire le nouveau centre mondial de l’étude pharaonique.