La Quotidienne a testé pour vous la Business Class de Sky Express
27 juin 2025 Frédéric De Poligny Aucun commentaire Transport Business Class, grece, SKY express 2340 vues
Sky Express créée en 2005 fait partie des compagnies aériennes avec la plus forte croissance. En quelques années elle a développé le premier réseau de transport aérien vers la Grèce au départ de 22 destinations internationales, en liaison avec son vaste réseau domestique. Avec pas moins de 33 destinations régionales grecques, Sky Express possède le maillage le plus large du pays.
Assez récemment, en juillet 2023, Sky Express a complété son offre tarifaire en créant une Classe Affaires, avec un slogan initial original « une Business, avec Classe » tout en maintenant la volonté permanente d’offrir pour chaque classe de voyages, des tarifs compétitifs.
Cette Business Class porte le nom de « Bliss » que l’on pourrait traduire par « le bonheur. ». Cette classe se veut conviviale, confortable, durable toute imprégnée par le sens inné de l’hospitalité grecque, afin de pouvoir satisfaire une clientèle exigeante.
Bien évidemment cette Classe Affaires offre tous les services attendus, comptoirs dédiés pour un enregistrement prioritaire, lignes prioritaires pour le contrôle des bagages à mains, et les formalités de police, et accès aux salons VIP, sans oublier la livraison prioritaire des bagages à l’arrivée.
Récemment à l‘occasion d’un reportage en Grèce, nous avons pu tester la Classe Affaires de Sky Express lors du vol quotidien Paris -Athènes décollant de Charles de Gaulle à 14h05.
Arrivé à l’aéroport largement en avance pour éviter les aléas fréquents des transports parisiens, j’ai attendu quelques instants l’ouverture des comptoirs d’enregistrement dans la file dédiée aux passagers de la classe Affaires. Celle réservée aux passagers de la Classe économique était déjà largement remplie.
Deux minutes plus tard le personnel d’enregistrement est arrivé avec le chef d’escale de Sky Express, qui après un rapide contrôle de son équipe se mettant en place, s’est tourné vers la file d’attente.
Au premier rang une petite fille semblait particulièrement nerveuse accrochée à ses parents.
Aussitôt le chef d’escale s’est accroupi à sa hauteur, lui a dit quelques mots et l’a fait rire.
Un bref regard circulaire et le voilà qui s’adresse à un groupe de seniors grecs tentant de se répartir les copies de leurs billets d’avion, pour leur expliquer qu’il leurs suffira de simplement présenter leurs passeports…
En quelques secondes toute la tension née de l’attente pour des passagers qui visiblement n’était pas des habitués du transport aérien, avait disparue.
J’ai été frappé par cette attitude et cette manière de traiter les passagers comme des êtres humains et non comme des numéros ou des quantités abstraites, attitude qui n’est pas souvent de mise dans de nombreuses compagnies (et je ne parle même pas de certaines compagnies low-costs pour qui les passagers sont traités un peu comme du bétail !).
Je n’ai revu ce chef d’escale qu’à la porte de l’avion en train de rassurer un couple avec un jeune bébé, leur expliquant qu’il n’y avait aucun problème et quel leur poussette leur sera rendue dès l’arrivée à Athènes. La convivialité d’une seule personne comme cela est déjà un atout majeur pour l’image de la compagnie.
De mon côté, tout s’est passé sans le moindre accroc, enregistrement souriant et hyper rapide, passage par la Fast Lane et arrivée au salon Classe Affaires Extime juste à temps pour découvrir le copieux buffet du petit-déjeuner qui vingt minutes plus tard sera remplacé par celui du déjeuner, très tentant lui aussi.
Plusieurs espaces sont disponibles avec des fauteuils confortables pour se reposer ou pour travailler.
De vastes baies vitrées donnent sur les pistes et permettent de profiter du ballet des appareils sur le tarmac.
La salle d’embarquement est à proximité immédiate du salon et j’attends que l’embarquement ait commencé pour quitter le salon.
Et en moins de cinq minutes me voila assis à bord.
Pour les passagers de la Business Class, le siège du milieu est toujours laissé libre.
Pendant que l’avion se remplit, une coupe de champagne bien frappé m’est proposée, il y avait aussi l’option jus de fruit.
Frédéric de Poligny
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