Encore du chemin à parcourir pour le tourisme de Croisières
Le Directeur Général de MSC Croisières France, Patrick Pourbaix, a récemment décrypté la dynamique du secteur pour Le Figaro TV. Il explique que malgré une taille encore modeste – seulement 1 % des vacanciers français optant pour ce mode de voyage – la croisière est en pleine ascension. Il lui faut cependant encore grandir et murir pour rejoindre les modes de vacances plébiscités dans l’hexagone.
Une moindre mesure
Le marché français de la croisière affiche un faible taux de pénétration – autour de 1 % des vacanciers – le plaçant derrière l’Italie, l’Espagne et d’autres grands pays européens, bien que l’attrait soit en croissance.
Le facteur financier est la principale dissuasion pour plus de la moitié des Français n’ayant jamais fait de croisière.
Bien que le rapport qualité-prix soit jugé bon par les initiés, le coût initial perçu reste un obstacle majeur à la première réservation.
Une problématique environnementale et éthique
Les Français sont particulièrement sensibles à l’impact écologique des « géants des mers ».
Une majorité considère la croisière comme un mode de voyage non écologique, et près de la moitié des croisiéristes avouent avoir ressenti une forme de « culpabilité écologique ».
Cette préoccupation est particulièrement forte chez les jeunes générations.
L’image démesurée et la taille impressionnante des navires (pouvant accueillir jusqu’à 6 700 passagers) suscitent de l’inquiétude, voire du rejet, chez une partie des Français, qui craignent le caractère massif de ce tourisme.
Ils sont nombreux à estimer que les villes-escales devraient privilégier la réduction des nuisances plutôt que les retombées économiques.
MSC, un géant du secteur prend l’initiative
Filiale du puissant groupe maritime suisse, MSC Croisières s’affirme comme le troisième acteur mondial.
La compagnie gère une flotte impressionnante de 24 navires et transporte annuellement environ 4,5 millions de passagers.
Afin de soutenir cette croissance, MSC investit massivement.
Le lancement imminent du MSC World Asia en est la preuve.
Ce nouveau navire, un véritable géant de 330 mètres de long, pourra accueillir jusqu’à 6 700 passagers dans ses 2 600 cabines.
« Nous privilégions les stratégies durables pour réduire les émissions et favoriser un environnement plus propre , en alignant nos opérations sur des objectifs plus larges de réduction de notre empreinte carbone et d’amélioration de la qualité de l’air grâce à l’innovation et à une utilisation responsable des ressources » indique Patrick Pourbaix.
Des carburants issus de sources renouvelables
« Ces carburants émettent beaucoup moins de gaz à effet de serre que les combustibles fossiles tout au long de leur cycle de vie.
En remplaçant les combustibles fossiles par des énergies renouvelables, nous réduisons les émissions de dioxyde de carbone et d’autres gaz à effet de serre, ce qui est essentiel pour lutter contre le changement climatique et atteindre les objectifs climatiques mondiaux« .
Essayer c’est adopter
L’attractivité du produit Croisières est confirmée par un taux de fidélisation remarquable : 80 % des Français qui effectuent une première croisière choisissent de renouveler l’expérience dans les trois années qui suivent.
Cette donnée souligne que la croisière est passée du statut de curiosité à celui de véritable habitude de voyage.
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