Emirates assoit sa croissance par ses salons

17 janvier 2017 Rédaction Aucun commentaire Transport Dubaï, Emirates 3881 vues

Emirates Airlines, dont les résultats de 2016 n’ont pas été à la hauteur des attentes, cherche à générer de nouveaux revenus. Le bénéfice d’ Emirates Group pour le premier semestre 2016 avait chuté de 64 %, en raison notamment de la vigueur du dollar américain et d’un environnement d’exploitation plutôt difficile. Il faut également bine reconnaître que la concurrence de Qatar Airways en lançant de nombreuses campagnes de promotion, n’a pas arrangé les affaires d’ Emirates.

Les passagers de la classe éco peuvent désormais s’offrir un siège dans les salons

Emirates propose aux passagers en éco d’accéder à ses installations haut de gamme.

« Pour la première fois, vous n’aurez plus besoin de voyager en première classe ou en classe affaires pour profiter de nos salons exclusifs. Vous pouvez maintenant payer pour accéder dans les salons d’ Emirates à l’aéroport international de Dubaï ».

Des tarifs non négligeables

Les frais peuvent varier selon le type d’équipements auxquels les passagers souhaitent accéder. Le salon Emirates et tous les salons d’affaires coûteront aux passagers voyageant en classe économique un supplément d’environ 100 euros.

Pour les salons très hauts de gamme, le prix sera d’environ 200 euros.

La compagnie aérienne a fait connaitre ce service aux membres de son programme de fidélité Skywards et en particulier à ceux qui ne peuvent bénéficier des installations à Dubaï.

Emirates recherche des revenus additionnels

Toutes les compagnies aériennes ont le même objectif sur les revenus additionnels. Ils rapportent gros ! On vous vend désormais le sandwich et la boisson sur les vols British Airways en moyen-courrier.

On vous fait payer le bagage en tarif mini sur Air France. Emirates avaient déjà introduit de nouveaux frais pour les passagers qui choisissent de réserver des places à l’avance.

Demain, comme le promettait Michael O’Leary, patron de Ryanair, on vous fera même payer l’accès aux toilettes.

Serge Fabre