Air France : une réconciliation en altitude, par Claude Schenck

17 décembre 2025 Rédaction Aucun commentaire Transport Afrique du sud, Air France, Caroline Corradetti 2372 vues

Bienvenue à bord du vol Air France 2275, le 31 novembre 2025, de Cape Town à Paris. Décollage à 9 heures du matin. Devant nous, treize heures de vol pour rentrer à la maison, après un congrès Selectour qui s’est remarquablement bien déroulé.

La fatigue est bien là, bien sûr, mais l’état d’esprit est bon.

Pour information, dans ma première vie, j’étais New-Yorkais. J’ai choisi de devenir français et de vivre à Paris. Et j’en suis fier.

C’est précisément pour cette raison que j’ai beaucoup souffert, il y a quelques années, de certaines expériences vécues avec Air France.

Parce que cette compagnie n’est pas une compagnie comme les autres. Elle est souvent la première image que les étrangers ont de notre pays.

Et cette image, à une époque, n’était pas toujours à la hauteur de ce que la France peut offrir.

Ce voyage a tout changé !

Il m’a réconcilié non seulement avec Air France, mais aussi, d’une certaine manière, avec la France que j’aime, une France accueillante, professionnelle, humaine.

Je tiens à remercier sincèrement l’équipage de ce vol.

Un personnel avec de l’allure, de la classe à la française, chaleureux, bienveillant, attentionné, et surtout doté d’une patience admirable.

Et pourtant… les passagers n’étaient pas simples.

Entre les accompagnants de médecins et les agents de voyages dont je fais partie, et qui sont souvent les pires, je n’ai jamais vu un public aussi exigeant, parfois irritable, parfois compliqué.

Et malgré cela : le sourire, l’écoute, la tenue, cette classe à la française que j’aime tant.

Je souhaite saluer tout particulièrement la cheffe de cabine, Caroline Corradetti.

Elle incarne une image remarquable de sa compagnie, une compagnie qu’elle aime visiblement, et cela se ressent.