Le Vanuatu fait prendre conscience des risques climatiques


Les dégâts causés par le cyclone Pam, d’une intensité de 5 sur 5 sur l’échelle de Saffir-Simpson, ont marqué durablement les esprits. Et pas simplement ceux de la population du Vanuatu et environnant mais bien à l’échelle mondiale de la planète.

La multiplication des catastrophes naturelles de plus en plus en violentes et régulières confirme bien que les conséquences du changement climatique observé par la communauté scientifique sont déjà une réalité à travers le monde.

En Europe, en Amérique, en Asie, en Afrique et en Océanie, l’intensification des phénomènes climatiques extrêmes comme les sécheresses, les inondations, les pluies torrentielles, les tsunamis et cyclones, frappe déjà fort avec des conséquences terribles sur les infrastructures touristiques et donc sur l’ensemble du modèle économique.

Les observateurs de la société civile attendent beaucoup de l’année 2015 où des négociations décisives devraient normalement aboutir à un accord international lors de la Conférence des Partis (la COP21) qui se tiendra à Paris en décembre prochain .

La partie est cependant loin d’être gagnée, quand on voit notamment que les 186 Etats, réunis actuellement à Sendaï au Japon à l’occasion de la Conférence Mondiale des Nations Unies au sujet de la prévention des risques naturels (WCDRR), ont refusé de s’accorder sur un plan de financement ambitieux de soutien des populations les plus exposées aux risques.

Et ce, malgré des effets d’annonce sur la nécessaire résilience des communautés impactées, échappant ainsi à leurs responsabilités…

En effet, on sait bien que les populations les plus exposées et affectées sont les plus vulnérables, les plus pauvres et pourtant encore les moins bien préparées.

Dans le cas du Vanuatu (où les dégats matériels, que l’on sait considérables, restent toujours difficiles à estimer précisement), les 250 000 habitants font partie des populations les moins responsables du changement climatique.

« C’est bien dommage mais les Etats n’arrivent pas à trouver un consensus autour de la question des mécanismes de financements qui pourraient supporter les pertes et dommages des pays et populations les plus à risque





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