Une voiture volante façon Airbus : “We make it fly.”

30 janvier 2017   François Teyssier   Aucun commentaire   Techno    Airbus, drone, Tom Enders, Vahana    5236 vues

On n’arrête plus le progrès. Airbus est en train de créer des voitures volantes. Plus exactement d’imaginer de gros drones habitables. L’avionneur européen prévoit de tester avant la fin de cette année le prototype d’un tout nouveau concept de transport urbain révolutionnaire. Un engin volant individuel sans pilote.

Oui, un peu comme dans « Blade Runner », sauf qu’il n’a aucune pilote dans l’avion puisqu’il faut bien donner un nom à cet appareil futuriste.

Le Président Exécutif d’Airbus, l’allemand Tom Enders à fait récemment une annonce en ce sens par l’intermédiaire de l’agence Reuters.

Les essais du projet « Vahana » concernent un appareil de type VTOL (Vertical Take Off and Landing) Décollage et Atterrissage Vertical pour les non anglicistes.

Depuis une cinquantaine d’années, l’avion d’attaque au sol britannique, le Hawker Siddeley Harrier utilise au quotidien cette technologie qui a donc fait ses preuves.

Airbus déclare prendre « très au sérieux » ce projet proche de la science-fiction. Le but de cet essai est d’évaluer dans un premier temps la pérennité de son ambition.

Tom Enders a précisé que le projet prendrait concernait les passager comme les marchandises et qu’il pourrait être une solution pour décongestionner les transports urbains.

Une nouvelle manière de révolutionner l’urbanisme et la gestion d’un trafic de plus en plus chaotique et polluant.

A terme, le projet Vahana pourrait être mis en place à l’horizon 2021. C’est-à- dire quasiment demain.

Tom Enders prévoit des essais avec des prototypes à l’échelle réelle avant la fin de cette année. Airbus s’est toujours honoré de respecter la chronologie des délais fixés.

Quelques caractéristiques ont déjà filtrées. L’engin aurait quatre rotors à positionnements variables, la meilleure manière d’appréhender le décollage vertical et le vol horizontal.

Vahana est basé sur des technologies fiables et déjà existantes. Le cahier des charges prévoit des moteurs électriques.

L’ambition affichée est d’être en pointe de l’écologie. De chercher à compenser l’impact négatif des moteurs thermiques avec il devra cependant cohabiter pendant pas mal de temps.

Le développement rapide des nouvelles technologies laisse penser un avenir industriel réel pour ce projet.

Dès que l’autonomie des batteries sera vraiment améliorée. La conduite autonome est devenue une réalité. Du moins en ce qui concerne le transport routier.

Soyons donc patients, car nous aurons sous peu un aperçu réel de ce projet novateur. A mon humble avis, la technique suivra et sa sécurité assurée assez rapidement.

En fait, le plus dur à faire sera de créer un environnement juridique et réglementaire pour que ces engins puissent survoler les zones urbaines. Ce sera sans doute une toute autre histoire. Seul l’avenir pourra nous le dire.

François Teyssier