Les hôteliers niçois veulent eux aussi contrer Airbnb
15 décembre 2016 Michel Bovas Aucun commentaire France Airbnb, Barbara Kimmig-Bona, Hôtel Villa Rivoli 4371 vues
Selon Denis Cippolini, président du syndicat des hôteliers de Nice, sur les 5 dernières années 120 établissements niçois ont investi 115 M€ en partie pour être en conformité avec les nouvelles normes. Une trentaine d’hôtels ont signé la charte pour accueillir les équipes sportives. Chaque année le département reçoit 500.000 sportifs par an et un million sont attendus en 2020. Aussi la concurrence déloyale d’Airbnb est très mal perçue. Certains hôteliers relèvent le défi.
C’est le cas notamment pour Barbara Kimmig-Bona (photo ci-dessous) de l’Hôtel Villa Rivoli (3 étoiles) au charme Belle Epoque qui propose désormais, en complément, des studios autonomes pour les voyageurs de loisirs et d’affaires. Le premier, limitrophe et entièrement rénové propose six logements indépendants de 24 à 35 m² sous l’appellation « Nice Appart by Villa Rivoli ».
Les clients y bénéficient des services de la Villa Rivoli, peuvent y prendre leur petit déjeuner ou avoir une totale indépendance. « C’était une première réponse à la concurrence d‘Airbnb. ».
En novembre dernier, nouvelle étape avec l’inauguration de 10 logements hôteliers à l’atmosphère plus contemporaine sous l’enseigne Azur City Home.
« C’est une offre « urbain chic » pour une clientèle d’affaires plus autonome ou faire appel aux services de la Villa Rivoli. Cette liberté sécurisée répond à une vraie demande. Les clients veulent être rassurés. Ils apprécient de vivre comme un habitant local avec un lieu équipé d’une cuisine.
On propose des logements individuels, mais avec la sécurité et le service 24 heures sur 24 de l’hôtel que ne peut pas proposer Airbnb. Le client peut accéder chaque jour au petit-déjeuner de l’hôtel tout proche, avoir son studio nettoyé… La garantie du service hôtelier à la carte ».
Elle leur propose en plus des séjours thématiques (vélos, stages de jazz) ou qui puisent dans l’offre culturelle locale. « Il faut être créatif, réactif et garantir un service de qualité. »
Sur quelques mois de fonctionnement, elle enregistre déjà 10 % de hausse sur les réservations.
Michel Bovas
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