L’avion électrique français sur les traces de Louis Blériot

9 juillet 2015   Rédaction   Aucun commentaire   Transport    Airbus, E-Fan, Louis Blériot    5502 vues

Airbus Group’s all-electric E-Fan a pris de décision de créer à Pau une chaîne de montage pour construire un avion tout électrique qui ressemble vraiment à un avion. La mise en service du 1er E-fan 2.0 est prévue fin 2017.

Disons que nous sommes au début d’une grande aventure.

La preuve : le vendredi 10 juillet 2015, l’E-fan fera exactement le même parcours que le pionnier de l’aviation française. Pour commémorer le 106e anniversaire de la traversée de la Manche par Louis Blériot.

Le prototype de l’E-Fan tout électrique a été transporté d’Aquitaine en Angleterre. Par la route, puis par bateau pour arriver à l’aéroport de Lydd lieu de départ du vol historique.

Un premier vol d’essai aura lieu aujourd’hui jeudi 9 juillet. Le vol commémoratif officiel dans le sillage de Louis Blériot est prévu le lendemain à 9 heure 30 GMT. En fonction des conditions météorologiques.

Les conditions sont bien celles de pionniers qui découvrent un monde inconnu. Car il n’existe aucune référence concernant la fiabilité d’un moteur électrique. Les prémices d’une autre aviation plus soucieuse de notre planète.

Les promoteurs de cette aventure se sont rapprochés de la DGAC pour s’intégrer aux réglementations aériennes et obtenir une analyse complète des paramètres de ce vol initiatique.

Le progrès est passé par là car il y a 106 ans, Louis Blériot avait un objectif simple être le premier à traverser la Manche. Alors, il a enfilé sa veste en cuir et il a pris l’immense risque de partir pour 36 minutes de vol.

Un premier grand pas pour l’humanité peut-être. Pour l’aviation certainement. Pour l’époque, une grande aventure humaine.

En fin de semaine, l’E-Fan sera accompagné par des hélicoptères une flottille de bateau de secours et des batteries d’instruments électroniques pour enregistrer le moindre paramètre de vol.

Le parcours sera le même, mais les conditions du vol plus encadrées. L’ambition finale : Jeter les bases d’une certification électrique. Louis Blériot n’avait aucune ambition de ce type.

Mais que de progrès depuis cette date. Une nouvelle ère est peut-être en train de débuter.

 

Francois Teyssier