Richard Vainopoulos enjoint le SNAV et l’APST de défendre « Vraiment » leurs adhérents !


« Je ne comprends pas pourquoi le SNAV et l’APST vont à l’encontre de l’intérêt de leurs adhérents en demandant le maintien à tout prix de la responsabilité unique du vendeur »

C’est en ces termes que Richard Vainopoulos a appelé lors de l’Assemblée Générale du réseau TourCom vendredi 6 juin dernier, les représentants de la distribution à s’engager en faveur d’une responsabilité partagée entre vendeur, organisateur et compagnie aérienne dans le cadre de la révision de la directive « forfait ».

« Aujourd’hui un tiers des litiges sont générées par les compagnies aériennes. Les retards et annulations de vols sont par ailleurs à l’origine des perturbations les plus graves sur le bon déroulement d’un voyage à forfait  » rappelle le président du 2ème réseau français d’agences de voyages, « Qui est tenu responsable de ces manquements ? Les vendeurs! Quels avantages pour les consommateurs ? Nous sommes en droit de se nous le demander.

La France est le seul pays européen à appliquer ce régime. TourCom ne voit pas pourquoi les organisations professionnelles continuent de défendre, au nom de l’intérêt supérieur du consommateur et contre celui de leurs adhérents, le principe de responsabilité unique du vendeur. Rien ne justifie de continuer sur cette voie« .

Un déséquilibre intolérable pour les agences

Il est vrai que c’est un réel et paradoxal handicap pour les agences de voyages qui sont mises en demeure d’assumer financièrement des problèmes dont elles ne sont pas à l’origine et qui peuvent les mettre en faillite. C’est aussi un désavantage pour les TO qui, en cas de litige, ne veulent pas risquer un bras de fer avec les compagnies de peur de perdre leurs tarifs négociés.

Le président de Tourcom n’en démord pas : « On assiste même à des scénarios où le TO refuse de rembourser le client de l’agence sachant qu’il n’obtiendra rien de la compagnie. Dans le cadre d’un voyage à forfait il est inadmissible que les compagnies soient exonérées de toute responsabilité, alors qu’elles imposent via IATA des ratios toujours plus stricts et des cautions toujours plus élevées aux vendeurs« .

 S’imposer à Bruxelles face au lobby aérien

Et de poursuivre : « Rendre un seul maillon de la chaîne responsable n’incite pas les acteurs du voyage à forfait à coopérer pour trouver une solution quand un problème se pose. Sans compter que les mécanismes d’appel en garantie font parfois subir aux clients des délais de procédure interminables« .

Richard Vainopoulos demande donc au SNAV et à l’APST de prendre en compte les intérêts de leurs adhérents majoritairement distributeurs face au lobby aérien à Bruxelles, en militant pour une responsabilité partagée.

« Aux vendeurs la responsabilité du conseil et de la bonne transmission des informations, aux organisateurs celle du bon déroulement de la prestation et aux compagnies celle du transport ».





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