Comment le classique me tape toujours autant sur le système !

6 février 2014   Julie   Aucun commentaire   La vie de Julie       2290 vues

Celle-là vous avez dû l’entendre, la lire, la vivre, des dizaines de fois mais tant pis, ce sera quand même l’anecdote de la journée.

En même temps, Julie, elle ne peut pas être tout le temps, hyper efficace en termes de sujets.

Des fois, je vis des trucs sympas, des fois des trucs pas sympas mais originaux et des fois, je vis des trucs classiques, standards au possible ! C’est comme ça ! Comme vous quoi !

Aujourd’hui, ce sera donc l’histoire d’un client classique qui débarque à l’agence et qui… ne sait pas ce qu’il veut !

Ah, ça y est, je vous vois sourire et vous remémorer ! Vous savez le : Où ? « Ben, je sais pas vraiment, je comptais sur vous pour m’aiguiller ! J’aimerai bien aller là mais je me dis que là aussi, c’est pas mal non plus. Non ? »

Et le Quand ? « Oh, vous savez, je suis retraité alors j’ai le temps, ça va plutôt dépendre de la destination et puis de la météo chez nous aussi, pour profiter pour partir quand c’est moins agréable chez nous. Mais bon, en même temps, l’hiver a aussi ses côtés agréables, ici aussi. ».

Etcombien ? « De ce côté, je suis assez tranquille, je veux juste être sûr de payer le bon prix mais je veux pas non plus payer pas cher car je veux profiter de mon pouvoir d’achat mais en même temps, c’est pas parce que je suis aisé que je veux pour autant dilapider mon argent. »

Bien sûr, bien sûr !

Bref, comment perdre facile 35 minutes à tirer les vers du nez à un client !

Et même si Super Julie est entrée en action pour obtenir un brief adéquat et est arrivée à cibler de quoi faire une proposition, je me dis qu’il y a 99 % de chance qu’il m’envoie balader lorsque celle-ci lui sera livrée.

Et prête à parier qu’il va encore être dans le compromis, un espèce de « Ah oui, mais bon, je sais pas trop. Peut-être. »

Tant pis, faut bien que je tente. Une vente potentielle reste une vente potentielle.

Rien de transcendant me direz-vous ? Ouais mais ça m’a quand même fait plaisir de vous l’écrire car ce genre de clients me tape sur le système…

Alors ça me permet de partager ma frustration. Et maintenant, je vais mieux !

Allez, je remercie et j’embrasse toutes mes lectrices et tous mes lecteurs qui s’interroge encore sur les bêtises que je peux leur raconter mais qui finalement aiment bien me lire quand même, les chouchous !

Julie Labrune. 28 ans
Conseiller en voyages