Comment un verre ça va…


julieVoilà une vieillerie de derrière les fagots. Le slogan d’une campagne anti-alcool qui ne date pas d’hier. Même que je n’étais sans doute pas née quand toute la France le fredonnait à l’unisson : « Un verre ça va. Trois, bonjour les dégâts ! ».

Faut dire qu’à l’époque, comme dit Papy René, « ça tombait comme des mouches sur les routes de France ». 14.000 tués chaque année contre moins de 4.000 aujourd’hui. 10.000 vies sauvées par an.
Trois fois le nombre de victimes des crashs du 11 Septembre sur le World Trade Center.
Autant que les habitants de la ville de Gérardmer dans les Vosges… son lac et son Festival du film fantastique bien connu des cinéphiles.

Ça vous en bouche un coin, hein ? Non pas les chiffres que je vous assène mais l’étendue de ma culture historique, géographique ET publicitaire.

Je peux même ajouter que ce slogan a été pondu par Daniel Robert, le fils de pub qui a créé Bison Futé, « SNCF c’est possible » et « Votre argent m’intéresse » (pour la BNP). Balèze la Julie hein ? (Merci Wikipédia. Chut !, gardez le secret).

Tout ce savoir, tout cet éveil intellectuel, je les dois aussi – surtout – à mon Papy René qui m’a tout appris, y compris à tenir l’alcool. C’est que Papy, il a toujours le coude léger comme on dit. En voilà un qui ne crache pas sur la bouteille.

Qu’est-ce que je voulais vous dire déjà ? Euh, j’me souviens plus. Je dois vous avouer que je suis un peu pompette. Je vous écris cette chronique au sortir d’un dîner un peu arrosé. Pas trop, juste ce qu’il faut pour être bien à mon aise. Comme j’ai la tête qui tourne un chouilla, je préfère cuver devant mon écran que dans le fond de mon lit.

Bon, où je veux en venir ? Ch’sais plus… Ah si, ah si, ça me revient.

Il paraît que certaines compagnies aériennes envisagent très sérieusement d’interdire la consommation d’alcool à bord. Selon Iata, chaque jour, au moins un vol est perturbé par des pochtrons (j’adore ce mot sorti de je ne sais où). À ce point que Aeroflot aurait déjà supprimé totalement l’alcool sur certains long-courriers. Il faut dire que les Ruskofs ne sont pas des rigolos sur la descente. Nous autres, franchouillards, on ne peut pas rivaliser.

Voilà, elle est écrite cette chronique. Ch’sais pas si j’ai été très cohérente sur ce coup, mais je pense quand même que le message est passé : Un verre, ça va. Trois verres, bonjour la Julie. Pas fraîche…

Mais rassurez-vous, je ne suis pas une habituée de la chose. Je tiens trop à ma santé et à préserver ce teint lumineux qui fait des ravages. Quelques heures de sommeil, un bon café au réveil, et il n’y paraîtra plus ! Vous pouvez me croire.

Allez, je salue ceux qui noient leur phobie de l’avion dans l’alcool. Il vous faudra bientôt trouver un autre palliatif si les compagnies aériennes confirment leurs intentions. Un shoot de coke ?

C’est ça. Va cuver Julie, va cuver !

Julie Labrune, 28 ans
Conseiller en Voyages





    Laisser un commentaire

    Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Sur le même sujet

Comment j’échangerai quand même pas mon Throne …

Comment j’échangerai quand même pas mon Throne …

50900 vues
17 mai 2018 0

Bonjour à tous ! La rédaction de Laquotidienne.fr m’a fait parvenir tous vos petits...

Comment à l’ IFTM j’ai pas fait tapisserie !

Comment à l’ IFTM j’ai pas fait tapisserie !

54832 vues
2 octobre 2017 3

Grand bonjour à tous ! Oui je sais, ça faisait un bout de temps que...

Comment la charentaise, ben c’est pas forcement ringard !

Comment la charentaise, ben c’est pas forcement ringard !

32609 vues
12 juillet 2017 1

Coucou les p’tits loups, je rentre de quelques jours à la plage et cela...