Comment j’ai un Nouvel Ami à Moi


julieLa semaine dernière, je me suis fait tailler un short mini-mini par le dénommé Rick, un commentateur compulsif qui sévissait ici du temps où l’Oncle Dom signait son édito quotidien.

Mon Tonton l’avait affublé d’un sympathique surnom : « Mon nouvel ami à moi que j’ai », tellement l’autre ne lui lâchait pas le clavier.

Monsieur Rick, le Serial Commentateur de la Presse Pro, s’est donc abandonné sur moi (façon de parler), en commentant la chronique de Monsieur Pierre Doulcet publiée vendredi dernier.

Et là, j’vous dis pas ! J’en ai pris pour mon grade… pourtant insignifiant de petite Agent de Voyages.

Selon « Mon nouvel ami à moi que j’ai », mes interventions ne sont ponctuées que de « moi je ».

Je n’exprime pas de solution, je consomme un talent que je n’ai pas mais dont je me pare, je ne fais que commenter les idées des autres, je râle sur les résultats de ma collègue, je suis de la génération « l’assiette du voisin est plus remplie que la mienne »… J’en passe.

Pour un monsieur qui indique, en introduction de son commentaire, ne pas lire mes chroniques (« sans intérêt »), il m’a bien saisie (façon de parler), bien croquée (« rebelote », dirait Mon Papy René). Quelle saillie !

Alors, Monsieur Rick, je vais t’expliquer la Life.

La Quotidienne de Julie est, comme son nom l’indique, un reflet de ma vie, pas un essai de philosophie ou un cours magistral en management.

« Mon éditeur à moi que j’ai » ne me demande pas d’apporter des solutions aux grandes questions de la profession. D’abord, je ne les ai pas comme vous le savez (pas moins que vous d’ailleurs). Surtout, ce n’est pas le propos.

L’essentiel de mon job sur LaQuotidienne consiste à évoquer les grandes joies et les petits tracas de ma vie. Ma seule prétention est de porter – parfois – un regard un peu décalé sur l’actualité de notre profession. C’est tout !

Et si j’étais vraiment en quête de postérité, je dévoilerais tout de moi, des pieds à la tête (je vous vois rougir Ricky !), afin qu’on me reconnaisse dans les manifestations professionnelles.

Ce n’est pas comme ça que ça se passe ! Je suis une Agent de Voyages anonyme (ou quasiment) qui s’attarde sur de grandes choses ou de petits riens.

Forcément, dans les « grandes choses » de ma vie il n’y a souvent rien. Mais dans ces riens, on peut parfois y trouver de belles choses. Vous me suivez Ricky ?

Bref, mon cas ne mérite pas que votre vigoureuse plume s’y attarde. Vous avez tellement mieux à faire ailleurs (notamment à commenter les chroniques de Mon Oncle Dom dans la case d’en face).

Ne vous épuisez pas à me secouer les neurones (à défaut du reste), moi qui en suis quasiment dépourvue. (Je vous rappelle Ricky que je ne concoure pas au Nobel de Littérature).

Ne vous lâchez pas comme ça dans mon dos, sur la chronique d’un autre. Je n’apprécie guère qu’on me prenne par derrière, en traître. Faites-moi la chose en face, les yeux dans les yeux, sur LaQuotidenne de Julie… que vous ne lisez pas !

Allez, je vous embrasse quand même bien fort. Par votre commentaire, vous m’avez finalement (et involontairement) accordé mon petit quart d’heure de gloire. Mille Bises !

Julie Labrune, 28 ans.
Conseiller en Voyages

Ps : La photo est un hommage au grand Georges Lautner, inoubliable réalisateur des » tontons flingueurs », qui vient de nous quitter.





    4 commentaires pour “Comment j’ai un Nouvel Ami à Moi

    1. Monsieur Rick, vous avez apparemment un grand besoin de reconnaissance.
      Doit-on montrer les dents pour s’affirmer ? je vous invite à aller voir ce qui se cache derrière votre arrogance et votre agressivité.
      Bien à vous

    2. Chère Julie,
      Malgré un certain devoir de réserve et selon mon éthique, qui est de toujours défendre le plus faible, je rejoins mon camarade Rial.
      Oubliez ces anonymes qui font ce pourquoi ils vivent: dénigrer systématiquement parce que tel est leur destin!
      Ceci étant, votre réponse est très fraîche, saine et je vous en félicite sincèrement!
      Et je suis content de participer à ce petit moment de gloire, en espérant que vous saurez le monnayer auprès de votre cher éditeur!
      Amicalement

    3. Ma Chère Julie

      Si j’étais très méchant j’aurais écrit que vous méritez d’être « conseillère en voyage » car vous en avez le talent littéraire. Mais je ne suis pas méchant et me borne à remarquer qu’en six mois, vous évoluez peu. Tout simplement. Libre à vous de penser le contraire et de postuler pour le Goncourt du Travel !

      Je ne crois absolument pas qu’une conseillère en voyage doit être le fruit d’une huitre et d’une moule marinière. Outre ses idées que je respecte, elle me semble être l’avenir d’un métier. La preuve, vous le défendez becs et ongles. J’apprécie cette combativité mais je ne demande à personne de partager mes idées.

      A l’inverse de Monsieur Rial, qui « s’exprime sur tout et surtout sur tout », je ne suis pas un donneur de leçons, j’exprime mes idées tout simplement. Là où il a raison, même si malgré ses innombrables conseils lancés à tout va rien ne bouge : « oubliez moi ». Enfin, quelqu’un écoutera JF Rial ! Vous.

      Je ne vous connais pas personnellement et sans doute êtes vous sympathique et attachante… nue ou habillée. Je suis encore un peu jeune pour être pervers mais je ne désespère pas. « Cachez donc ce sein », je le verrais plus tard ».

      Le monde est rempli de « gentils » qui ne voient pas plus loin que le petit rien de leur vie quotidienne. Est ce critiquable ? certainement pas. Nous n’avons ni vous, ni moi une vie de héros qui mérite les lumières de la gloire. Moi, au moins, je le sais.

      Preuve que mes remarques portent : voilà enfin un texte ou le « je » est limité au strict minimum. Vous montrez vos capacité d’évolution. Je suis certain que vous allez le faire. Énervez vous plus souvent, le résultat est meilleur.

      Enfin, non désolé je ne vous lis pas de façon assidue, les « citations » que j’évoque sont liées aux trois quatre chroniques rapidement survolées. Vous savez, celles truffées de « moi je ». Au delà, j’ai le même regard sur votre « tonton ».

      Enfin, sachez que je ne sévis pas dans la presse pro mais juste cette fois ci avec vous et chez mes amis de Tourmag. J’ai un faible pour Dominique… A qui j’écris avec la même franchise. Lui n’est pas susceptible. Au contraire, il s’enrichit de ce qu’il entend.

      Enfin, puisque l’on partage nos expériences, je ne suis pas anonyme. Je suis prudent. Mon métier ne me permet pas de vous avouer, dans le creux de l’oreille, qui je suis. Mais qu’importe. Avez vous croisé Victor Hugo dans votre vie ? Et pourtant vous l’avez lu ou le lirez. Je précise d’emblée que je ne suis pas Victor Hugo (trop connu), non non. J’aurais pu dire Barbara Cartland ou Amélie Nothomb. C’est juste une image.

      Voilà ma Chère Julie (vous me permettrez cette familiarité)le pourquoi du comment. Permettez moi de vous citer Corneille* « point n’est besoin de mordre pour montrer les dents »

      A très vite
      Votre Rick

      * Corneille l’auteur, pas l’oiseau

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