Comment quand c’est pas ici que ça se passe, c’est ailleurs !

16 octobre 2013   Julie   Aucun commentaire   La vie de Julie       2244 vues

Je vous confiais il y a quelques jours ma déprime anticipée à cause de la météo début du mois d’Octobre. Mes prières avaient dues être entendues parce qu’un agréable petit redoux s’était fait sentir en suivant.

Et c’est non seulement mon teint frais (parfois, ça lui arrive) qui s’en est trouvé ravi mais aussi et surtout mes petites gambettes (oui, oui, je ne suis pas une crevette) qui ont pu encore se montrer un peu à Monsieur Soleil.

Bref, tout allait bien météorologiquement parlant… Mais voilà, c’était seulement en France !

Ben ouais, parce qu’ailleurs, les ennuis s’annonçaient ! Heureusement, enfin, presque, que j’avais pas de dossiers au Mexique pour ce mois-ci. En revanche, bingo pour Hong-Kong, j’ai pas coupé à l’après-vente.

Enfin, plutôt à celui de ma collègue, malade comme un chien pile poil à ce moment.

Je vous jure, si j’écrivais pas déjà une chronique dans un journal, faudrait me le demander parce que parfois, j’ai l’impression que ma vie ressemble à un roman où les rebondissements s’accumulent.

Peut-être que c’est pour ça que j’ai été recruté en même temps ! Hein, rédac chef, comment tu m’as repérée déjà ?!

Bref, tout ça pour dire que quand c’est pas chez nous que le temps s’emballe, c’est forcément dans un pays où on a des clients qui traînent.

En même temps, ça veut aussi dire qu’on a des clients !

Je vous passe les détails techniques et logistiques du dossier car si c’est pas à Hong-Kong, vous avez forcément un dossier bâtard qui traîne sur le coin de votre bureau, sous une pile de dossiers plus urgents, enfin, surtout plus sympathiques et que vous rechigniez à traiter parce que vous savez que ça va vous enquiquiner (pour rester polie).

Et ben, ici, sur le bureau de Julie, c’est tout pareil ! Je le regarde, je le zieute, je l’ouvre, je réfléchis, je le referme ce foutu classeur rouge… Et bien, voilà que maintenant, il s’est alourdi d’une chemisette « S.A.V » en plus. Un S.A.V fondé en plus… Bref, une ligne de plus sur ma to do list des sujets à éclaircir au plus vite. Mais là, j’ai pas vraiment envie de prendre mon tél et d’en parler avec le client…

Non, j’ai pas envie… Et quand en plus, je pense que Snowworld projette de créer une piste de ski permanente… Mais pourquoi ils peuvent pas plutôt inventer un système pour faire perdurer Paris Plage !

Franchement le ski, c’est cool mais le sable et la vitamine D, c’est quand même mieux pour le peps, non ?!

Je vous jure, j’en serai la cliente la plus fidèle qui soit. D’ailleurs, j’y courrais à l’instant même si je pouvais.

Allez, j’embrasse tous les Hong-Kongais qui ont passer un sale quart d’heure et toutes les bosseuses qui se tapent les SAV de leur collègue patraque !
Julie Labrune. 28 ans
Conseiller en Voyages