Comment les AGV étrangers en voient aussi des vertes et des pas mûres !


julieD’habitude, je vous étale mes déboires professionnels perso (ouais, je sais, c’est à n’y rien comprendre parfois).

Bref, en général, je vous parle de moi ! Et bien, cette fois-ci (et certainement une prochaine fois car j’ai plusieurs anecdotes dans ma besace), je vais vous faire partager l’expérience d’un agent de voyage d’Europe de l’Est rencontré en Espagne autour de quelques tapas.

Je ne vous cache pas qu’on n’a pas parlé travail trop longtemps mais ça m’a fait tellement drôle de faire connaissance avec un homologue étranger que je n’ai pas pu m’empêcher de poser des questions !

J’avais l’impression de faire partie d’une grande famille internationale.

Et quand en plus, elle m’a raconté quelques histoires de son quotidien, encore là, j’étais bluffée.

Celle qui m’a marquée le plus, c’est une histoire de carte de crédit. Je vais essayer de vous la faire claire et concise  (en espérant que ma mémoire n’a pas été trop altérée par les Cubas Libre !).

Alors comment commencer ? Par le début, je sais.

Donc, d’abord, une de ses collègues réalise un dossier pour un couple en partance pour Singapour via Istanbul. Jusque là, rien de bien méchant. A noter que le trajet s’effectuait sur deux compagnies. Je ne sais plus la première mais peu importe. La seconde était Singapour Airlines.

Le dossier se règle, les semaines passent et les clients partent. Le jour J, le premier vol se passe sans problème. Enregistrement, décollage, atterrissage…

Vient alors le second, sur Singapour donc ! Et là, refus d’embarquement ou d’enregistrement (j’ai pas très bien compris la subtilité).
Le client appelle en catastrophe l’agence de voyage et tombe sur ma copine des Cubas Libre.

Il lui explique la situation. Elle ne comprend pas le problème. Discussion s’ensuit avec le personnel de la compagnie qui lui explique que le client n’est pas en mesure de présenter la carte bleue qui a effectué le règlement, que la carte présentée n’est pas la bonne.

Elle recherche encore quelques minutes et se rend compte que sa collègue a fait une légère entorse au règlement en payant directement le billet avec la carte de l’agence.
Comment résoudre ce problème ? Facile,  elle scanne la carte correspondante avec la copie de l’attestation de paiement et hop, son client a finalement pu partir sans problème. La compagnie n’a posé aucun soucis …

Alors, soit je suis vernie depuis le début de ma courte carrière, soit je suis totalement ignorante mais il ne me semble pas avoir eu à faire à ce cas.

Si des lectrices (ou lecteurs) ont déjà eu ce cas eux, qu’ils n’hésitent pas en m’en faire part en commentaire, ça m’intéresse fortement.

Allez, en attendant, ça me donne un peu d’espoir. On n’est finalement pas si compliqués en France !

La bise et bon week end à tous !

Julie Labrune. 28 ans
Conseiller en Voyages





    3 commentaires pour “Comment les AGV étrangers en voient aussi des vertes et des pas mûres !

    1. Bonjour Julie
      Je te confirme que j’ai eu à faire à la même situation avec SQ lors de mon voyage personnel, en 2008. J’avais pris des billets Agent, payés avec ma CB perso, et on m’a demandé de présenter ma CB à l’enregistrement à CDG, sinon refus d’embarquement. L’avantage d’émettre via BSP c’est qu’on ne demande pas ça à tous nos clients! Heureusement…

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