Comment métro et boulot vont bien ensemble…


julieLa semaine dernière, j’ai dû prendre le RER pour me rendre à un rendez-vous.

J’étais un peu à la bourre, mais fort heureusement je n’ai attendu que 6 minutes.
Quand on attend 6 minutes un RER, on se dit qu’on est chanceux : une attente de 6 minutes pour un RER, c’est raisonnable. C’est presque souhaitable.

En revanche, l’affaire est bien différente quand on prend le métro. 6 minutes d’attente pour un métro, c’est intolérable.

En vérité, quand on prend le métro, le seuil du supportable est de 3 minutes. Au-delà, on a « attendu TROP longtemps le métro, c’est juste scandaleux ! ».

C’est pourquoi on est souvent prêt à tout, à risquer sa vie, voire (pire encore) sa dignité pour rentrer coûte que coûte dans le wagon quand le métro arrive – imaginez, des fois qu’il faille attendre le prochain, 4 minutes plus tard… Combien sommes-nous à avoir approché la mort par asphyxie, pris en sandwich entre les deux portes, manteau, coude et genou encore coincés à l’extérieur ?

Parce que mourir asphyxiée par deux portes de wagon serait plutôt absurde, il m’arrive parfois d’abandonner, de céder. Je m’extirpe alors tant bien que mal du train et regagne le quai, humiliée par ma défaite et maudissant « ce p***** de métro de m**** « .

Toutefois, je garde toujours un sourire amusé, histoire de montrer aux autres passagers que je suis cool, que c’était bien marrant, que j’aurai le suivant et que c’est pas bien grave parce que je suis pas bien pressée (alors qu’en fait, si).

Au fond, oui, je suis indignée. Finalement l’intensité de l’indignation n’a d’égale que celle du bonheur (et je pèse mes mots) et de la fierté que je ressens quand, par contre, je réussis à faire une correspondance que j’appelle « parfaite », c’est-à-dire quand j’arrive sur le quai, que le métro est déjà là comme s’il m’attendait et que j’ai juste le temps de me faufiler (mais avec grâce cette fois) dans le wagon.

Pour me remettre de cette montée d’adrénaline express qui m’a épuisée, je décide alors de me trouver un siège pour me caler et écouter tranquillement ma musique.

Repos de courte durée : presqu’instantanément, je suis réveillée en sursaut par une bruyante « mélodie » qui envahit tout le train. C’est un air d’accordéon, qui sonne vaguement comme L’été indien, l’accent pakistanais en plus.

Qu’importe, je suis déjà arrivée. Toujours dans une logique d’optimisation de mon temps, il faut savoir que je m’étais postée stratégiquement sur le quai, au niveau du wagon qui serait pile poil en face de la sortie à mon arrivée.

Quelle déception, d’ailleurs, quand je m’aperçois que j’ai fait une erreur de calcul…

En revanche, quand je fais un sans-faute, c’est-à-dire une correspondance parfaite, combinée à une sortie royale, alors je peux le dire : oui j’aime prendre le métro parisien.

Je vous embrasse toutes et tous très affectueusement.

Julie Labrune. 28 ans
Conseiller en Voyages





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