Comment les oreillers me fatiguent…


Je ne sais pas pour vous mais moi, ils me fatiguent.
Ils me prennent la tête (à défaut de la soutenir). Quoi donc ? Les oreillers ! (c’est indiqué dans le titre Banane !).

Ça devient insupportable.
Avant, leur variété indiquait que hôtelier s’inquiétait de la qualité de votre sommeil.
Il vous donnait le choix entre le petit oreiller un peu ferme, le gros tout moelleux ou le traversin tout long.
Trois par personne. Six pour un lit double. Ça le faisait !

Puis, les oreillers sont devenus des éléments de décoration qui ajoutent une petite touche cosy, confortable, accueillante à la literie.
Voilà une initiative plutôt chaleureuse et sympa, même si l’amoncellement des oreillers devient quelque peu envahissant.
Surtout quand vous n’utilisez que le plus petit.

Mais les hôteliers ont pour fâcheuse tendance à verser dans la surenchère.

Pour se démarquer, ils ont ajouté deux autres oreillers, des moyens cette fois, mi-souples mi-fermes. Et comme la concurrence leur a emboîté le pas, ils en ont ajouté deux autres encore, pour dire à leurs clients : « C’est chez nous que vous en aurez le plus. Si vous trouvez mieux ailleurs, on vous en met deux supplémentaires ! ».

Évidemment, les clients en ont trouvé plus chez le concurrent.

La dernière fois que j’ai dormi dans un très beau 4 étoiles (en promo agent de voyages pour un week-end), des oreillers, il y en avait 12 ou 14, dont un énorme de pratiquement un mètre carré. Je n’ai pas eu le courage de compter. Une vraie montagne !

La chambre était spacieuse mais, une fois le lit défait, le sol en était jonché. C’est à peine si on pouvait se déplacer. Jamais vu ça !

Toujours est-il que, cette nuit-là, je n’ai pas fermé l’œil. J’ai passé mon temps à tester tous les oreillers… sans trouver celui qui favoriserait mon endormissement.

J’embrasse bien fort les gérants de… campings.

Julie Labrune, 28 ans.
Conseiller en Voyages





    2 commentaires pour “Comment les oreillers me fatiguent…

    1. Salut Pirate,

      Si j’ai bien compris, Julie Labrune n’est pas censée ici nous fournir un édito, mais une petite chronique sur ce qui lui passe dans la tête. Forcément, ce n’est pas toujours de première importance.

      Chronique ou édito, c’est pas le même exercice, il me semble.

      Et pour ce qui se passe dans la profession, Julie s’est exprimée il y a peu sur ceux qui font l’actualité du moment : les Colson, Mas, de Boüard et consorts, personnalités qu’elle ne fréquente certainement pas. Que pourrait-elle en dire ?

      Alors elle nous cause de ses petits tracas à elle qui, quelque part, sont plus « nouveaux » que les grands tracas qui agitent la profession… depuis qu’elle existe.

      Et demain Julie, tu nous parles des draps ? 😉

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