Tourisme spatial : Une révolution avec le moteur à eau de Miles Space
24 octobre 2025 Michel Messager Aucun commentaire Techno Brad Berkson, Etats Unis, Miles Space, Pale Blue, tourisme spatial, Wesley Faler 1951 vues
Sous la pression des mouvements écologiques et de certains états, comme par exemple l’Union Européenne qui envisage d’interdire de plus en plus les carburant à base d’hydrazine employés dans la course à l’espace, on note depuis quelques années une accélération dans la recherche de carburants moins polluants donc plus écologiques, appelés communément « les carburants verts ».
Deux remarques essentielles cependant à propos de ces nouveaux types de carburants :- la forte implication des « start-up » dans ces recherches ; et – le côté « secret » et donc la difficulté d’obtenir des informations en ce domaine.
En effet, le marché de ces « carburants verts » étant promis à un grand avenir, d’où des intérêts financiers en jeux « très importants » où le secret est parfois jugé essentiel.
Déjà en 2020, des spécialistes de la propulsion de l’Université de Tokyo et la société Pale Blue avaient étudié un moteur qui déstructure des molécules d’eau en oxygène et hydrogène grâce à un champ magnétique.
Le système fonctionnait de la manière suivante : la vapeur se changeant en plasma et générant des ions chargés positivement et des électrons chargés négativement, ces derniers, expulsés de l’engin, exerçaient sur celui-ci une poussée suffisante pour pouvoir le propulser.
Nouvelle avancée pour le moteur à eau, la société Miles Space, une entreprise basée en Floride et son PDG Brad Berkson, ancien Directeur PA&E du département de la Défense des Etats-Unis, ont récemment testé (en octobre 2025) un propulseur électrique alimenté par de l’eau, nécessitant une très faible puissance.
A souligner que si Miles Space a développé son propulseur M1.5 (qui tient dans un cube de 10 centimètres de côté), elle a aussi réussi à optimiser les caractéristiques de celui-ci, grâce à l’utilisation de l’intelligence artificielle.
Cette méthode, mise au point par Miles Space, consistant donc à convertir de l’eau en vapeur, puis à l’ioniser pour créer du plasma, s’annonce comme prometteuse pour de nombreuses applications.
Ce qui fait dire à Wesley Faler, Directeur technique de l’entreprise « l’eau, étant une ressource abondante, pourrait être extraite du pôle sud lunaire pour être utilisée comme carburant.
Un moteur nécessitant de l’eau simplifierait les voyages spatiaux à partir de la surface lunaire et d’autres corps planétaires du système solaire. »
Brad Berkson, PDG Wesley Faler, fondateur
Il est clair que la propulsion à eau pourrait transformer radicalement l’exploration spatiale.
Cette propulsion à eau aurait un impact écologique très fort, mais également, du fait de missions qui seront de plus en plus longues et lointaines, l’utilisation de ressources disponibles sur place comme l’eau (existant sur la Lune) pourrait aussi réduire la dépendance vis-à-vis des approvisionnements terrestres.
Cela permettrait bien entendu de pouvoir diminuer les coûts et d’augmenter la durabilité des missions.
Il va sans dire que cette nouvelle forme de propulsion est étudiée par de nombreuses sociétés spatiales qui doivent faire face et répondre aux pressions des lobbies écologiques et environnementaux.
Michel Messager
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