Pourquoi Nice garde espoir dans la reprise du trafic aérien


Dévoilé il y quelques jours le trafic pour l’aéroport international de Nice a chuté de près de 70 %. Mais pour Franck Goldnadel le nouveau pilote de la plate-forme nommé au cours de l’automne, cette parenthèse du trafic doit être un moyen de rebondir :

« Cette baisse d’activité est importante mais malgré tout à relativiser car elle est moindre que d’autres aéroports nationaux ou européens. Cela démontre la résilience de notre modèle qui privilégie les liaisons directes, encore majoritairement européennes et donc moins sensibles aux fermetures de frontières entre les continents qui impactent fortement le trafic longs courriers. Mais nous restons confiants pour la reprise tant les sous-jacents de notre territoire, qui demeure particulièrement attractif, sont puissants. »

Reste que l’activité tourisme d’affaires (congrès, festivals, salons professionnels, évènementiels…) ou celle concernant les entreprises internationales implantées notamment à Sophia Antipolis (Amadeus, Thales…) ou à Monaco sont encore au bas de l’étiage. Mais la reprise pourrait être rapide et inévitablement l’aéroport de Nice retrouverait une grande partie de son trafic. »

« Aucun opérateur, de quelque secteur d’activité que ce soit, ne pourra, demain, envisager de poursuivre ses activités s’il n’est pas résolument et sincèrement engagé dans une politique de réduction de ses impacts environnementaux. L’aéroport de Nice Côte d’Azur, pionnier en la matière il y a plus de 10 ans poursuivra ses efforts et de prendre rendez-vous pour les prochaines décennies », conclut Franck Goldnadel.

Et de lister les initiatives prises en 2020 comme en septembre, l’obtention du label A-CDM, qui permet de fluidifier l’exploitation au quotidien réduisant au maximum son impact environnemental.

C’est en décembre l’inauguration de l’Airport Operations Center, un outil partagé de tous les acteur et partenaires de la plate-forme avec, en fil rouge, une sécurité, notamment sanitaire, renforcée.

C’est enfin l’opération de forestation pour créer les puits de carbone dans un rayon de 50 km qui correspond à l’atterrissage, au décollage et montée en altitude.

Michel Bovas





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