Pourquoi le tourisme fluvial a le vent en poupe


A l’occasion des Rencontres Nationales du Tourisme Fluvial organisées les 5 et 6 février 2020 à Auxerre, Voies navigables de France (établissement public à caractère administratif sous la tutelle de l’Etat) a dévoilé les résultats d’une toute nouvelle étude consacrée aux retombées économiques du tourisme fluvial sur le territoire national.

Avec un poids économique de 1,36 milliard d’euros, 6 100 emplois directs et 15,6 millions de journées-passagers, le tourisme fluvial affirme son dynamisme au sein de l’offre touristique française et sa contribution à l’attractivité des territoires, notamment auprès de la clientèle étrangère.

Les retombées économiques générées par la dépense des opérateurs et des clients des 5 filières du tourisme fluvial (paquebots fluviaux, péniches-hôtels, bateaux promenades, bateaux de location habitables sans permis et plaisance privée) sont estimées à 1,36 milliard d’euros (TTC), dont environ 50 euros de dépenses touristiques (TTC) par personne et par jour.

En termes d’affluence, 15,6 millions de journées-passagers (visite journalière d’une personne pratiquant le tourisme fluvial) sont comptabilisées chaque année.

Si l’on raisonne par régions touristiques, on constate que le poids économique du tourisme fluvial est le plus important sur le bassin de la Seine (344 millions d’euros HT), en Aquitaine-Occitanie (174 millions d’euros HT) et dans le Grand Est (91 millions d’euros HT).

Le tourisme fluvial peut directement contribuer au développement économique des territoires, en particulier ruraux :

– si l’on considère qu’un paquebot fluvial génère environ 2 millions d’euros « d’argent neuf » chaque année, cette filière pourrait être créatrice d’importantes ressources supplémentaires pour les régions concernées (Ile-de-France, Normandie et Auvergne-Rhône-Alpes) ;
– un bateau promenade à Paris génère près d’1,5 million d’euros « d’argent neuf » chaque année ;
– un bateau promenade en province peut apporter 800 000 € « d’argent neuf » par an ;
– 3 péniches-hôtels peuvent apporter près de 720 000 € « d’argent neuf » par an ;
– une base de location de 20 bateaux habitables peut apporter 660 000 € « d’argent neuf » par an ;
– un port de plaisance d’une cinquantaine de places génère 150 000 € « d’argent neuf » par an.





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