Paul Allen dévoile son stratolaunch : le plus grand avion du monde


Le Washington Post vient de révéler les caractéristiques du stratolaunch. Un avion qui ne devrait pas transporter de passagers et qui constitue un spectaculaire défi aéronautique voulu par le cofondateur de Microsoft, le multimilliardaire Paul Allen.

C’est un avion à deux fuselages, donc, avec deux empennages et six réacteurs. Le plus grand appareil n’ayant jamais existé. Il devrait s’envoler pour la première fois dans le courant de l’été prochain.

Tout est gigantesque, hors normes

L’appareil mesure un peu plus de 117 mètres de long. Son envergure est de 110 mètres. Même plus grand que l’avion en bois construit il y a 70 ans par Howard Hugues, le H-4 Hercules « Spruce Goose. »

À titre de comparaison l’Airbus A.380 a une longueur de mètres 78 mètres et une envergure de 70 mètres.
Mais à qui servira une telle machine si elle n’est pas prévue pour transporter des passagers ? Du fret évidemment.

La principale ambition du stratolaunch sera de mettre en orbite des satellites lancés par de petites fusées embarquées.

Son poids maximum au décollage sera de 590 tonnes. Il disposera de six réacteurs de Boeing 747 et d’un train d’atterrissage de 28 roues au total. Le gigantisme à l’américaine.

Espérons qu’il n’aura pas la même carrière que le Spruce Goose dont l’unique exemplaire a volé qu’une seule fois.

Le but de Paul Allen qui a porté ce projet est de pouvoir lancer facilement des satellites civils qui seront destinés à protéger et surveiller la santé de la terre : Surveiller les migrations animales contrôler la pêche en mer illégale.

Un but louable d’évaluer globalement l’état de la planète bleue. Un gendarme stratosphérique en quelque sorte.

Les sceptiques, s’interrogent : « pourquoi imaginer un avion aussi gigantesque, alors que l’industrie spatiale tend à lancer de plus en plus de petits satellites ? »

Paul Allen répond que l’avion est un maillon d’un plan beaucoup plus complexe qui prévoit la mise en service prochaine d’une grande navette spatiale connue sous le nom de « black ice ».

Donc, wait and see comme on dit outre-Atlantique.

François Teyssier





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