- LaQuotidienne.fr - https://www.laquotidienne.fr -

Un village mystérieux en Espagne abrita des sorcières ?

villagezugDans le nord de l’Espagne se trouve un village, Zugarramurdi, au passé mystérieux. Dans une grotte située tout à côté, des réunions secrètes et maléfiques se seraient tenues pendant plusieurs siècles. Le village abrite quelque 230 habitants.
Située à 400 mètres du village, une mystérieuse grotte, qui fait partie intégrante de l’histoire du lieu, ne possède ni formations géologiques – comme les stalactites ou les stalagmites – ni peintures rupestres.
Cependant, plusieurs légendes entourant Zugarramurdi rapportent que l’endroit aurait abrité des réunions païennes jusqu’au XVIIe siècle.

En 1610, l’Inquisition se chargea du problème et tenta d’éradiquer la pratique de la magie noire dans le village. Grâce à de nombreux témoignages et documents, plusieurs habitants furent donc jugés, puis brûlés vifs.

zug02L’histoire de Zugarramurdi est aussi sombre que fondatrice de la renommée du village. Cette grotte espagnole est réputée pour avoir abrité des sorcières, c’est d’ailleurs grâce à elle que les visiteurs se pressent chaque année pour visiter ce lieu inhabituel et intrigant. Un procès lors duquel l’Inquisition accusa de sorcellerie quarante habitants de Zugarramurdi et en condamna douze au bûcher. Les condamnations se basèrent pour la majeure partie des cas sur des témoignages empreints de superstition, peu fiables et produits par des envieux :

« Les 18 personnes restantes furent toutes réconciliées (pour avoir été toute leur vie de la secte des sorcières), bonnes confidentes et qu’avec des larmes elles avaient demandé miséricorde et qu’elles voulaient retrouver la foi des chrétiens. Ayant lu dans ces sentences des choses tellement horribles et effrayantes que personnes n’avait vu : il y avait tant de choses à raconter qu’il fallait toute une journée, depuis l’aube jusqu’à la nuit que les messieurs de l’inquisition furent mandatés pour rogner beaucoup de faits car ils ne pouvaient pas finir ce jour-là. Avec toutes ces personnes on usa beaucoup de miséricorde, apportant beaucoup plus de considérations au repentir de ses fautes qu’a la gravité des délits: Au moment où on commença à se confesser, aggravant les punitions à ceux qui le faisaient plus tardivement selon la rébellion que chacun avait tenu dans ses confessions.«