Lors de l’assemblée générale annuelle, le 23 avril dernier, de l’APST, son président, Raoul Nabet, a dressé un bilan plutôt triste de exercice 2013.
L’association a ainsi constate t-il, régressé en termes de nombre de membres (3 263 contre 3 302 en 2012), et enregistre également près de 7 millions d’euros de sinistres. Et si on y adjoint les 2 millions d’euros de sinistres enregistrés en 2012 et les 4,6 millions d’euros de 2011, la situation financière de l’association reste donc des plus tendues.
Avec un résultat négatif (- 2,2 M€), 2013 aura donc été, selon les mots du président, « la pire année que l’on ait connue dans l’histoire de l’Apst« .
Les dépôts de bilan de grands acteurs tels Différences, PLB, Autrement Voyages ou Parafe (au total 25 adhérents) ont fait ainsi plonger les comptes dans le rouge.
Bien sûr, sur le court terme, l’association dispose des moyens de continuer à assurer pleinement sa mission, grâce aux réserves dont elle dispose, notamment immobilière (immeuble de l’avenue Carnot à Paris), qui s’élèvent à près de 30 millions d’euros.
Mais la vigilance reste de mise et les solutions à apporter en matière de nouveaux modes de financement restent soumise à l’approbation du ministère (dont l’interlocuteur reste encore à définir).
Parmi ses solutions, explique le président, la création de nouveaux services est fondamentale (protection des consommateurs contre les calamités et protection des consommateurs contre la faillite des compagnies aériennes et, corrélativement à ces services, la création de nouveaux fonds : le fonds de protection du voyageur et le fonds de protection contre la défaillance des compagnies aériennes.
« Ces solutions ont été remis en début d’année au ministère du Tourisme pour approbation et leur application sera capitale pour le devenir et la pérennité de l’association » conclut le président Nabet.