- LaQuotidienne.fr - https://www.laquotidienne.fr -

Une belle bouffée d’oxygène pour FTI voyages

Hier, La Quotidienne vous annoncait que Samih Sawiris, magnat égyptien de l’immobilier de loisirs et actionnaire minoritaire du tour-opérateur allemand FTI Group avec 33,6 % des actions, envisageait d’augmenter sa participation pour obtenir la majorité des actions. Et bien depuis ce matin c’est fait et de manière « Kolossal » comme on peut le dire de l’autre côté du Rhin !

Samih Sawiris ne s’est pas contenté d’obtenir les 51 % qui lui assuraient la main mise sur le groupe, il est monté à 75,1 % du capital de FTI.

Un investissement énorme quand on sait que FTI Group a réalisé en 2019 un chiffre d’affaires supérieur à 4 milliards d’euros. Mais c’est aussi un signal très fort de l’intérêt de son nouveau propriétaire pour l’avenir et la pérennité du groupe.

FTI Group a confirmé que Samih Sawiris maintenait à leurs postes toute l’équipe managériale. Dietmar Gunz qui a fondé le groupe et a su brillamment le développer jusqu’à en faire un fleuron du tourisme allemand, reste donc à la manœuvre.

Il aurait été mal venu de le voir partir au plein milieu de cette crise du Covid-19 qui frappe au cœur le tourisme mondial. Cette stabilité ne peut qu’être que bien perçue par les agences de voyage et par la clientèle de FTI.

De même Axel Mazerolles, le DG de FTI Voyages, et toutes les équipes françaises de FTI Voyages sont à leurs postes en télé-travail pour préparer à la fois une saison estivale (juillet-août) avec évidemment moins de destinations mais avec un important positionnement sur la France (+ de 700 produits déjà en machine), et celle de l’hiver prochain qui devrait être celle de la grande reprise.

Cet énorme investissement de Samih Sawiris, un homme qui connait parfaitement le milieu de l’hôtellerie internationale ainsi que le soutien déjà annoncé des autorités allemandes et de la banque Unicrédit, permettent à FTI voyages de disposer d’une assiette financière conséquente et lui assurent un bel avenir, une fois passé la crise actuelle.

Frédéric de Poligny