C’est un ambitieux projet dans lequel s’est lancé Didier Spade : Faire renaitre de ses cendres et remettre à flot le mythique paquebot France, toujours présent dans la mémoire collective des français.
« La phase de financement devrait être bouclé avant fin 2015 pour une construction qui démarrerai en 2016 et un lancement en 2018« , a t-il ainsi lors des dernières assisses du tourisme et de la mer à Nantes.
L’objectif de départ était un lancement en 2015, mais pour assurer sa rentabilité un pont supplémentaire a été ajouté d’où un allongement des délais.
Selon l’armateur, le nouveau paquebot disposera de 400 cabines (contre 300 dans le projet initial), ce qui permettra l’embarquement de 800 passagers (bien loin des plus de 5.000 croisiéristes pour le plus gros au monde actuellement).
Le navire devrait ainsi mesurer 260 mètres de long (316 pour son prédécesseur) et 32 mètres de large et serait construit, comme son illustre prédécesseur, aux chantiers STX de Saint-Nazaire.
Il disposera de deux fausses cheminées, habitées, et peintes en rouge et noir comme le « France » des années 1960/70, avec des cabines, d’une superficie allant de 36 à 200 m2, disposant toutes d’un balcon.
Un pont promenade ceinturera le navire, tandis que plusieurs restaurants – gérés en partenariat avec le chef Alain Ducasse -, salons et bars prendront place au sommet de la « cheminée » avant ou encore au coeur même de l’étrave.
Le coût du nouveau paquebot, battant pavillon fraçais, a été évalué à 450 millions d’euros. Son modèle économique repose sur une prévision de 40 croisières par an, avec un taux de remplissage de 85%, pour un chiffre d’affaires compris entre 140 et 150 millions d’euros.