Un hiver 2013 morose pour le SETO mais un été 2014 prometteur


Les derniers résultats du baromètre du SETO, présentés dans le cadre du Salon Mondial du Tourisme, montre une baisse de l’activité des tour opérateurs avec un volume d’affaires de l’activité voyages à forfait (923 M€), en retrait de -4,5 % par rapport l’année précédente (à périmètre comparable)

Pour le président du syndicat, René-Marc Chikli (photo), ce résultat s’inscrit dans un contexte de baisse de l’activité générale mais d’augmentation de la recette unitaire moyenne.

Les Tour opérateurs du SETO ont ainsi fait voyager, en 2013, 707 845 clients, ce qui correspond à une baisse de l’activité de -7,9 % avec une recette unitaire moyenne qui, bonne nouvelle, s’est finalement redressée au cours de la période (+3,7 %) pour s’établir à 1 303€ (contre 1 257€ en année n-1).

La France notamment, qui a réalisé un volume d’affaires de 101 M€ en hausse de +7,0 % mais avec un nombre de clients en recul (168 134, soit -2,9 %) et une recette unitaire moyenne à 598 € (+10,2 %), a été la bonne surprise.

Les destinations Moyen Courrier ont réalisé un volume d’affaires de 184 M€ malheureusement en forte baisse (- 10,4 %) avec un nombre de clients également en recul (238 003 clients, soit -11,4 %) mais une recette unitaire à 772 € en hausse de +1,2 %

Quand aux destinations Longs Courrier, elles ont réalisé un volume d’affaires de 638 M€ en baisse de -4,4 % : le nombre de clients est en recul (301 708 clients, soit -7,8 %) et la recette unitaire à 2 116€ est en hausse à +3,7 %.

Il est d’ores et déjà établi, selon René-Marc Chikli, que l’ensemble de la saison Hiver 2013-14 se terminera (il reste encore quelques chiffres à comptabiliser) sur un trafic négatif mais une hausse sensible de la recette unitaire.

Pour l’été 2014, le président constate cependant que l’on reconstitue les marges « avec indéniablement, sur beaucoup de destinations, un redémarrage sur des bases de tarifs cohérentes« .

Et finalement la politique de 2011 et 2012 consistant à réduire volontairement les stocks (pour éviter la braderie et la vente à perte) s’est avérée payante, la  reconstitution des marges en 2013 ayant permis d’aborder 2014 avec le réel espoir d’une montée en puissance en rehaussant encore plus la recette unitaire.

« Nous avons aujourd’hui suffisamment de stocks pour satisfaire la demande de l’été prochain et même pour assurer les ventes de dernières minutes «  insiste le président.

Les pensées se tournent alors évidement vers la Tunisie, un marché estival naturel pour le touriste français, qui reprend nettement des couleurs avec une baisse stabilisée à -3 % (loin des -40 % des derniers exercices) mais également vers l’Egypte malheureusement décrochée des destinations du palmarès.

PR





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