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Un accord Cinéma et Tourisme raccord avec la Côte d’Azur

Il n’y a pas que le Festival du Film de Cannes pour donner un coup de projecteur sur une région qui vit avec le cinéma et depuis peu avec la télévision. Bien sûr la Côte d’Azur figure déjà sur nombre de production comme décor enchanteur. Mais la région veut davantage capitaliser sur une activité historique sachant que Nice par exemple, possédait dès le début du 20ème siècle plusieurs studios dont l’actuel Studio Riviera (ex Victorine), ultime représentant toujours en activité.

La Commission du Film Alpes Maritimes Côte d’Azur et le Comité Régional du Tourisme Côte d’Azur ont donc décidé de capitaliser sur l’image.
« L’idée est de capitaliser à l’étranger sur ces outils de promotions que sont les longs métrages tournés ici en développant en parallèle des séjours dédiés » confirme David Lisnard qui préside les deux organismes publics.

cinema tourisme 2 [1]On le sait, les films, tout comme les séries, agissent comme des brochures touristiques avec néanmoins plus d’impact sur le public que n’aurait une campagne publicitaire internationale.

Par exemple 62 % des touristes choisissent de venir en France après avoir vu un film français qui leur a donné l’idée de choisir la destination. Et 77 % d’entre eux pensent que les productions donnent toujours une image positive de la destination.

cinema tourisme [2]La Commission du Film Côte d’Azur souligne également que plus de 300 productions (films, séries, documentaires, publicités, émissions …) sont accueillies chaque année. Une activité qui avec 2 627 jours de tournage injectent dans l’économie des retombées estimées à plus de 60 ME sans compter les 37 809 nuitées hôtelières pour les équipes de tournage et les acteurs.

Le CRT et la Commission du film veulent amplifier l’attractivité de la destination et mettre plus en avant la  marque Côte d’Azur  comme «terre de tournages».

« Le mariage entre la filière audiovisuelle et le tourisme doit perdurer dans le temps au profit de l’un comme de l’autre » précise David Lisnard.

Michel Bovas