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Troyes rouvre Six siècles de peinture

Après trois ans de rénovation, les galeries de peintures du Musée des Beaux Arts de Troyes ont rouvert leurs portes. L’occasion de découvrir, dans un nouveau décor, près de 300 œuvres françaises et européennes. Six siècles de peinture : de Giotto à Corot mêle petits tableaux et œuvres monumentales, chefs-d’œuvre connus et œuvres restaurées et inédites, du Moyen Âge, au XIXe siècle d’artistes français et européens. Giotto, Malouel, Spranger, Rubens, Bellotto, Mignard Le Brun, Watteau, David…

Le musée des Beaux-Arts et d’Archéologie de Troyes est une institution culturelle très ancienne. Né des saisies révolutionnaires des dernières années du 18e siècle, il est officiellement fondé par la municipalité en 1831 et offre depuis, à tous ses visiteurs, un ensemble incomparable d’œuvres d’art et de précieux souvenirs de l’histoire auboise.

« Je salue de nouveau la générosité de nos concitoyens qui, aux côtés de la Société académique de l’Aube, ont enrichi ses collections depuis près de 150 ans » indique François Baroin, le maire de Troyes.

Cette rénovation des galeries des beaux-arts est une invitation à découvrir l’ensemble des peintures des écoles françaises et européennes rassemblées en son sein, auxquelles s’ajoutent quelques rares sculptures de François Girardon, né à Troyes, l’un des plus fameux sculpteurs du siècle de Louis XIV.

Cette rénovation, et le livre qui l’accompagne, sont notamment le fruit d’un travail patient et passionné mené par Chantal Rouquet, conservateur en chef, assistée de Claudie Pornin, conservateur, et de l’équipe de conservation et de documentation du musée, voire au-delà toute la communauté scientifique des historiens d’art.

Il s’agit de la troisième refonte de ces galeries de peintures, initiée dans le cadre plus global de la rénovation des musées et plus particulièrement de celui du musée des Beaux-Arts.

L’objectif est, pour le musée des Beaux Arts lui-même, de valoriser une collection parcourue de multiples chefs-d’œuvre mal mis en valeur par une muséographie passée et un éclairage insuffisant.

Le public d’aujourd’hui est habitué à vivre dans un environnement lumineux adapté et c’est le premier élément de confort d’une visite au musée.