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Transport aérien: Le Bar veut de l’équilibre à tout prix

Hier 24 janvier 2023 les grands acteurs du transport aérien et du voyage étaient réunis au Grand Hotel Intercontinental à Paris pour la 74 ème Assemblée Générale Annuelle du BAR France (Board of Airlines representative). De grandes voix du transport aérien se sont exprimées ; Didier Bréchémier, expert économique renommé, Thomas Reynaert, directeur général de A4E, Augustin de Romanet, PDG d’ADP et enfin Damien Cazé, directeur général de l’Aviation Civile.

Dans son intervention Jean-Pierre Sauvage, le président du Bar, a quant à lui, plaidé une nouvelle fois pour un transport aérien performant et libéré de ses contraintes.

Son constat : 2022 a été l’année du redressement après une crise désastreuse et les perspectives 2023 sont positives même si le retour aux niveaux pré-covid ne sera pas encore atteint cette année.

Le président de BAR France développe son exposé autour de trois thèmes majeurs qui illustrent la volonté des compagnies de se développer dans le respect des autres parties prenantes : la nécessité d’accéder au ciel unique ; la recherche d’une collaboration équilibrée entre compagnies et aéroports ; l’élaboration de solutions communes et pérennes permettant d’offrir aux passagers une meilleure qualité de service en amont et en aval du transport aérien.

« Dans un contexte de contraintes environnementales croissantes et d’augmentation de toutes les charges de la chaine de valeur, le transport aérien en France est soumis à des contrôles tatillons et ruineux qui semblent ignorer la spécificité du transport aérien aussi bien que les progrès constants de l’industrie et des exploitants.

Quoiqu’il en soit, en 2023, les compagnies relèveront les défis pour le plus grand bénéfice des passagers, des chargeurs et de l’ensemble des partenaires du transport aérien« .

Pour Jean-Pierre Sauvage la révolution technologique est lancée et affirme t-il « sans clore le débat sur les moyens de réaliser la promesse d’une décarbonation totale du transport aérien en 2050 notre industrie s’est mise en ordre de marche pour la respecter

Tout ne peut se faire en un jour et, ce qui est certain, c’est qu’une nouvelle page de l’histoire aérienne vient de s’ouvrir« .