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Tourisme et Mondialisme, une formation en rangs serrés

Jean-Michel Hoerner et l’IEFT (Institut Européen de Formation au Tourisme), ont publié le livre « Tourisme et Mondialisme », qui propose une vision assez nouvelle du développement du tourisme dans le cadre du mondialisme.

tourisme et mondialisme [1]Le livre de Jean-Michel Hoerner démontre que l’industrie touristique contribue pour beaucoup au développement économique du monde ou du « mondialisme », un terme qui traduit la synthèse entre le capitalisme occidental et la méritocratie chinoise.

Avec près de 1,1 milliards de séjours touristiques et des recettes qui frôlent les 1 000 milliards d’euros (+ 4 % par an), le tourisme, partout présent sur la planète, concrétise l’existence d’une nouvelle classe sociale moyenne supérieure qui devrait dépasser le milliard de personnes en 2020.

On comprend donc que les formations au métier du tourisme telles que l’IEFT cherchent à proposer les meilleures formules à leurs étudiants.

Or non seulement le niveau des emplois ne cesse de croître depuis plus de vingt ans, le niveau Bac +5 étant de plus en plus recherché, mais également les types de qualification.

Le poids des réseaux du net et le recours tant à l’ordinateur qu’au Smartphone pour effectuer les réservations et/ou contrôler le choix des destinations, ainsi que la pratique de « l’asset light management » des chaînes hôtelières (partenariat pour la gestion des murs et des salariés), réorientent les bases de la formation et font
d’avantage appel à l’esprit d’initiative des futurs salariés ou partenaires.

j-michel-hoerner-tourisme et mondialisme [2]« Les fondements des formations de l’IEFT ont déjà donné de très bons résultats. Cependant, il faut prendre conscience de la nécessité d’une évolution tant sur les matières enseignées qu’au niveau des études et de la prise d’initiatives. Si le niveau Bac +3 doit constituer une base solide, le niveau Bac +5 semble requis afin que
les étudiants sachent prendre plus d’initiatives personnelles » explique Jean-Michel Hoerner (photo) ajoutant « On peut ainsi imaginer un nouveau diplôme de type « Docteur-Manager » qui qualifierait des étudiants haut de gamme, compétents et capables de s’engager. Bien sûr, une formation en alternance serait la bienvenue, mais le choix de longs stages constructifs peut y remédier « .

L’ouvrage de Jean-Michel Hoerner suggère cette évolution à partir du moment où une nouvelle clientèle touristique aisée exigera la présence d’un personnel qualifié et volontaire.