De violents combats ont éclaté hier jeudi 11 décembre à la frontière disputée entre le Cambodge et la Thaïlande, des explosions ayant été entendues près de temples centenaires, juste avant un appel téléphonique prévu du président américain Donald Trump aux dirigeants des deux nations.
Cette reprise du conflit frontalier a déjà fait au moins 19 morts, selon les responsables locaux, et a provoqué un exode massif : plus d’un demi-million de personnes, principalement du côté thaïlandais, ont fui les zones frontalières théâtre d’affrontements impliquant avions de chasse, chars et drones.
Le conflit porte sur la démarcation, datant de l’époque coloniale, de la frontière de 800 km, les deux pays se disputant notamment la souveraineté de quelques temples historiques.
Ces affrontements sont les plus meurtriers depuis les cinq jours de combats de juillet qui avaient déjà fait des dizaines de victimes avant qu’une trêve fragile ne soit conclue.
Donald Trump a déclaré qu’il prévoyait de s’entretenir le jour même avec les dirigeants thaïlandais et cambodgien pour exiger la fin immédiate des hostilités.
Des conséquences dramatiques pour le Tourisme
Les conséquences pour l’industrie touristique sont particulièrement néfastes : la Thaïlande et le Cambodge dépendent énormément du tourisme international, et la persistance des combats frontaliers, amplifiée par les frappes militaires, génère une peur et une incertitude massives, entraînant des annulations en chaîne pour les voyages dans les deux pays, notamment dans les régions proches des temples historiques, et affectant l’image de la stabilité régionale de l’Asie du Sud-Est.
De plus, la mise en péril de sites classés ou anciens, comme ceux près desquels les explosions ont été entendues, représente une perte patrimoniale irremplaçable et dissuade les voyageurs culturels.