Le géant hôtelier Accor va se séparer de 767 collaborateurs au cours des prochains mois. En cause, l’effondrement du tourisme lié à la crise actuelle du Covid-19.
Depuis le deuxième confinement, beaucoup de salariés du groupe, dont notamment pour les marques Novotel étaient en chômage partiel. Ils connaissaient les difficultés de leur groupe bien sûr mais l’annonce hier du nombre record de suppression de postes les inquiètent au plus haut point.
En France, 767 postes seront supprimés d’ici à la fin de l’année dans les Ibis Budget, les Ibis Style et les Novotel.
« La crise sanitaire a fait très mal au groupe qui a perdu 70 % de son chiffre d’affaires en 2020 » affirme la Direction du groupe qui précise que ce plan « aurait pu être pire sans le prêt garanti par l’Etat et le geste financier de ses actionnaires, pour un total de presque un milliard d’euros ».
« Ces solutions financières permettent de préserver les liquidités de l’entreprise à moyen-terme et de limiter l’impact social » indique le communiqué d’Accor.
Des syndicats dubitatifs
« Il peut y avoir un effet d’aubaine, ont commenté les syndicats sceptiques sur les intentions réelles des dirigeants du groupe, qui rappellent-ils, « ont déjà licencié près de 400 collaborateurs cet été ».
Des salariés qui ont décidé de manifester aujourd’hui devant plusieurs hôtels pour marquer leur mécontentement.