Snav Nord-Normandie : les ch’tis à Venise

19 juin 2014   Rédaction   Aucun commentaire   À la une, France    APST, Georges Colson, Jean-Luc Dufrenne, Marrakech, Raoul Nabet, Snav Nord-Normandie, Venise    4505 vues

Pour sa première Convention, le SNAV Nord-Normandie, né de la fusion des Régions Nord-Picardie et Normandie en avril dernier, avait choisi Venise pour destination.

Une ville extraordinaire bien sûr, mais aussi, pour quelques uns des participants, une belle occasion de découverte.

Pour la majorité, une reprise de contact pour mieux vendre la Sérénissime à leurs clients.

Et puis, comme l’a toujours souhaité le président, Jean-Luc Dufrenne, les participants ont fait connaissance, ont forgé des liens d’amitié ou, plus simplement, ont largement profité d’une belle convivialité.

Vieux amis du SNAV Nord, Raoul Nabet, président de l’APST, et Georges Colson, past-président du SNAV, sont toujours prêts à apporter les fruits de leur expérience, de leur sagesse, aux agents de voyage : présents à Venise, ils ne s’en sont pas privés.

Cependant, pour Raoul Nabet, l’APST ne va pas bien, en raison de quatre exercices déficitaires successifs : « Il n’y a plus de réserves ».

Selon le président, les sinistres ne sont pas plus nombreux, mais ils coûtent plus cher, tandis que, depuis 23 ans, le nominal des cotisations n’a pas augmenté. C’est là une situation intenable, à tel point que les réassureurs ne veulent pas de l’APST.

« Il faut donc s’attendre à une augmentation considérable des produits APST : ce ne sera pas les TO ou les distributeurs qui vont devoir payer davantage, mais bien les producteurs », affirme Raoul Nabet.

Jean-Luc Dufrenne et Georges Colson essaient alors de dresser un bilan de l’activité des agents de voyages.

Pour eux, « l’été n’est pas fait : on est à – 5 % par rapport à l’an dernier à la même époque, c’est-à-dire pour les quatre derniers mois. Il reste de la place presque partout, en juillet et en août, dans les avions et les hôtels ».

Selon eux, tous les marchés sont repartis en Europe, mais pas en France : « La Tunisie, l’Egypte, restent sans clients. Le Maroc va un peu mieux, surtout Marrakech. »