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Signé Doulcet : Des vœux, oui mais, lesquels ?

D’abord, concernant les prétendues baisses du budget vacances des français dont se gargarisent les méchantes langues de la profession qui entraîneraient, osent -il affirmer, des répercussions financières débouchant sur des plans sociaux dans des grandes enseignes mais, également , des licenciements plus discrets dans des agences moins en vue, eh bien stop, nous n’en voulons plus ! Comment ? Très simple.
Il nous suffit d’exprimer le vœu d’un arrêt de la crise par une « relance « de la croissance, comme nous y convie d’ailleurs, notre président.
Ce dernier nous demandant (on n’est jamais assez prudent) de lui accorder au passage quelques mois avant que tout redevienne comme avant… D’où, durant ce délai, notre devoir de mépriser, comme il le convient, ces rabat-joie, répétant que les Français croient encore aux miracles !

Ensuite sur le problème des destinations touchées par ce printemps idyllique tournant selon les méchants médias à un hiver rigoureux.
Là aussi, nous ne voulons plus de ces porteurs de mauvaises nouvelles plongeant nos clients dans la crainte et l’attentisme.
Comment ? Tout bonnement en émettant le vœu que la démocratie, fatalement triomphante, permette le retour immédiat au tourisme d’antan. Et ce, en ne prêtant, ni importance ni crédibilité aux images télévisées des cortèges de ces foules de figurants du spectacle obstruant les rues du Caire ou de certaines villes tunisiennes.
Accordons en revanche notre totale confiance aux ministres du tourisme de ces pays, lorsqu’ils nous assurent que tout va bien. Très, très bien !

Enfin, et puisque nous évoquons le rôle des ministres, n’oublions pas la nôtre. Soyons totalement et politiquement correct en adressant à Sylvia Pinel (cible nouvelle des chansonniers) nos vœux de réussite dans son combat prioritaire contre sa désormais fameuse  » fracture touristique » dont elle viendra certainement à bout en utilisant la « taxation  » arme dissuasive du gouvernement dont elle fait partie (26 nouvelles taxes en six mois).
Mais là, veuillez me pardonner ! Atteignant dans l’exercice ci-dessus un tel niveau d’hypocrisie. Je craque ! Ce n’est définitivement pas ma tasse de thé. Alors, remettant derechef ma veste à l’endroit, je redeviens moi-même et vous souhaite, néanmoins et sincèrement, de ne pas passer une trop mauvaise année 2013 …

Donc, courage, sans esquiver pour autant les problèmes inquiétants comme, par exemple – et j’en passe bien d’autres – la perspective d’un décrochage économique dans certaines branches de l’industrie du voyage. Prenons plutôt en considération la stratégie apparemment payante du Club Med en Chine.
Dans son cas, et dans ceux, évolutifs, dont on parlera bientôt, le changement n’a rien d’un slogan !

Pierre Doulcet
PS : et comme toujours:pdoulcet@me.com