Une 50 édition de congrès, c’est en quelque sorte les noces d’or avec les partenaires. Il faut donc de la nostalgie, de l’amour réaffirmé et une fête flamboyante autant que familiale. Aucun souci, Laurent Abitbol sait faire. Démonstration fût faite la semaine dernière au Cap.
Un congrès Selectour ne serait pas un congrès Selectour sans ce mélange unique de travail intense et de festivités grand format.
Les congressistes ont vécu un grand moment de nostalgie à travers le film humoristique, projeté en deux fois et retraçant année après année, les 49 congrès écoulés.
Et pour ce 50ème congrès Laurent Abitbol a démontré plus que jamais son talent légendaire pour choisir des invités à son goût, sans jamais reculer devant aucun choix… ni aucun cachet.
En revenant de là, les participants peuvent se livrer à une joyeuse séance de « name dropping ».
Entre deux sessions professionnelles, les adhérents ont eu droit à des interventions philosophiques et politiques de premier niveau : le philosophe Raphaël Enthoven d’un côté, et l’ancien Premier ministre Gabriel Attal, de l’autre.
Ce dernier visiblement ravi d’être là, est resté deux jours complets, déambulant au milieu des adhérents avec une simplicité unanimement appréciée.
Et Laurent Abitbol n’a pas manqué de le souligner : « Gabriel Attal est le seul politique, qui n’est pas venu avec un cachet… Il en a fait don à 100 % à une association »
Un humour taquin et parfaitement dosé
Juste avant la prise de parole de Gabriel Attal, le stand-upper Az est venu décocher quelques flèches humoristiques à l’encontre de grandes structures du tourisme… dont les dirigeants étaient tranquillement assis dans la salle.
Fou rire général, gêne polie chez certains, mais un moment signature de l’état d’esprit maison. Ne dérogeant pas à la règle, on à beaucoup mangé, ri et chanté au Cap avec un premier dîner en bord de mer couronné par un concert de Didier Barbelivien.
La dernière soirée fut à l’image de ce patron à la fois visionnaire et nostalgique : hors norme. Un grand dîner offert par Air France suivi d’un concert privé de Patrick Bruel, ravi de captiver un public acquis et enthousiaste.
Puis une ambiance disco jusqu’au bout de la nuit, menée par le DJ Pierre Sarkozy
Aux adhérents, satisfaits des échanges, des rencontres, des retrouvailles, rendez-vous a été donné pour l’an prochain à Prague.
Gageons que pour la partie « people »Laurent Abitbol (et ses équipes dont il faut admirer le remarquable travail d’organisation) sauront trouver d’autres vedettes vintage.
Et d’autres politiciens de droite ou de gauche, (enfin clairement pas trop excessifs de gauche ) mais, espérons le aussi brillants et disponibles que ceux de cette année.
Ce 50ème cru fut un succès qui sera difficile à battre.
Evelyne Dreyfus