Alors qu’une nouvelle journée de grève est prévue mardi 12 février dans les écoles maternelles et élémentaires, les élus souhaitent terminer toutes leurs consultations avant de prendre des décision sur la date de l’application de la Réforme des rythmes scolaires.
La réforme prévoit le rétablissement de la semaine de quatre jours et demi et la mise en place d’activités périscolaires dans le temps ainsi dégagé. Elle suscite un fort mouvement de grogne auprès des instituteurs mais aussi des professionnels du tourisme.
Les écoliers français subissent des journées plus longues et plus chargées que la plupart des autres élèves dans le monde. Or cette extrême concentration du temps d’enseignement, unique à la France, est inadaptée et préjudiciable aux apprentissages. Elle est source de fatigue et de difficultés scolaires.
La réforme des rythmes scolaires vise à mieux répartir les heures de classe sur la semaine, à alléger la journée de classe et à programmer les enseignements à des moments où la faculté de concentration des élèves est la plus grande. Un décret, publié le 26 janvier 2013, précise le cadre réglementaire national de la nouvelle organisation du temps scolaire, à l’intérieur duquel des adaptations locales seront possibles.
Dans le cadre d’un mouvement de grève, les syndicats enseignants Snuipp/FSU, Snudi-FO et FNEC-FP-FO appellent à des manifestations dans la semaine.
Les collectivités locales ont jusqu’à fin mars pour décider si elles appliquent la réforme à la rentrée 2013, ou, à titre dérogatoire, en 2014.