Rivages du Monde, l’opérateur de croisières fluviales et maritimes, tient le cap sans faire de vagues.
Discret, sérieux et pragmatique, à l’image d’Alain Souleille son boss, RdM poursuit sa route dans un secteur plutôt préservé des intempéries économiques, au potentiel de développement toujours prometteur. Tout en tirant son offre vers le haut.
Si en 2013, le nombre de clients a baissé (de 17.000 à 15.750 pax), le panier moyen a pris plus de 150 euros en un an, passant de 1.631 à 1.798 euros. Le résultat net après impôt est en progression à 394.000 euros.
Au registre des nouveautés, Rivages du Monde renforce son offre sur le Mékong, avec le Mékong Prestige 2 entièrement consacré au marché anglo-saxon.
En 2012, LaQuotidienneTV vous avait présenté le Mékong Prestige 1. Pour voir ou revoir ce bateau qui propose des croisières Vietnam-Cambodge (jusqu’aux temples d’Angkhor), une seule adresse : www.laquotidienne.fr/le-mekong-prestige-de-rivages-du-monde/
Entre Moscou et Saint-Pétersbourg, RdM dispose du Kandinsky Prestige. Ce 5 étoiles flottant entièrement reconstruit en 2014 confirme la montée en gamme de l’offre russe du croisiériste.
Plus à l’est encore, en Birmanie, Rivages du Monde affrètera à partir de décembre 2014 l’Ananda, un bateau de luxe qui sortira des chantiers de Rangoon en octobre prochain.
Enfin, le rachat de Taaj Croisières consolide l’activité maritime de RdM qui, dans ce secteur, enregistre une croissance de 10 à 15 % par an.
Saluons un opérateur qui ne craint pas d’investir sur un marché dont il est – aujourd’hui – un acteur incontournable.
Yves Barraud