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Pourquoi la grève des contrôleurs aériens du 18 septembre est annulée

La grève des contrôleurs aériens, prévue pour le 18 septembre prochain, a été annulée par le SNCTA (Syndicat national des contrôleurs du trafic aérien), le syndicat majoritaire, après un accord de dernière minute avec la Direction générale de l’aviation civile (DGAC).

Les raisons de l’annulation

L’accord a été trouvé sur deux points principaux qui étaient au cœur des revendications du syndicat :

Le pouvoir d’achat : La direction s’est engagée à mettre en place le mécanisme de compensation de l’inflation pour 2024, ce qui était une demande centrale du SNCTA.

Le syndicat avait dénoncé le refus des autorités d’appliquer cette mesure, ce qui aurait créé un décalage de pouvoir d’achat par rapport aux contrôleurs d’autres pays européens.

Le dialogue social : Les discussions ont abouti à un accord sur le maintien et le renforcement du dialogue social au sein de l’entreprise.

C’était l’autre point de blocage important, le syndicat accusant la DGAC d’avoir rompu le dialogue et d’avoir instauré un climat de défiance.

De plus le comité national constate que l’absence d’un ministre des Transports ne permet pas à ce jour de faire aboutir les revendications relevant du niveau ministériel.

la date du 18 septembre n’est donc plus compatible avec la possibilité de faire aboutir les revendications faute d’interlocuteurs et de temps nécessaire qui leur serait consacré ; Par conséquent, le comité national mandate le bureau national pour suspendre le préavis de grève du 18 septembre 2025 et le reporter aux dates initialement prévues pour la suite de la mobilisation, les 7, 8 et 9 octobre 2025, de la prise de service du matin (le 7) à la fin du service de nuit (le lendemain du 9).

L’annulation de ce préavis de grève a permis de lever l’incertitude pour des milliers de voyageurs et d’éviter des perturbations majeures dans le trafic aérien français, qui auraient entraîné des retards et des annulations de vols.