En annonçant la fermeture de sa base Air France à Nice, la compagnie nationale avoue son échec face à la concurrence des compagnies low cost qui s’adjugent désormais un part de trafic sans cesse plus important sur la première plate-forme aérienne pour son trafic en province.
Les compagnies » low-cost » d’origine anglaise, espagnole ou des pays de l’Est ont désormais toutes leur chance pour s’approprier le trafic au départ de Nice sur l’Europe mais aussi les transversales nationales dès que la pandémie sera vaincue.
L’annonce de la fermeture de la base de Nice est un appel d’air pour les compagnies aériennes étrangères très présentes sur l’aéroport niçois en temps normal.
L’annonce faite par le Groupe Air France intervient quelques jours après qu’Easyjet, qui possède également une base à Nice en sommeil pandémie oblige, ai affirmé sa volonté d’être de plus en plus présente sur la plateforme niçoise sur les lignes nationales et bien sûr européennes.
La base Air France à Nice n’a jamais convaincu à l’exception de quelques tentatives agressives sur des liaisons vers la Grèce ou Israël. Le groupe Air France a toujours privilégié le transit pour le trafic international via Roissy.
Or Nice est courtisé depuis longtemps par les grandes compagnies comme British Airways, Lufthansa, Emirates, Turkish Airlines qui via leur hub proposent aux azuréens et aux étrangers des correspondances tout aussi rapides sur le reste du monde.
Actionnaire de la société des aéroports de la Côte d’Azur, la ville de Nice a réagi via son maire Christian Estrosi : « C’est une grave erreur car ces bases sont pertinentes et c’est un mépris pour les salariés et pour les territoires concernés« .
A Nice la base de Nice emploierait 80 personnels (personnel naviguant).
MB