En Égypte, Oberoi n’est pas plus à la fête que les autres opérateurs, sauf peut-être sur la Mer Rouge, à Hurghada, où l’Oberoi Sahal Hasheesh tourne en moyenne à 50 % de ses capacités.
Pas question toutefois de licencier du personnel. Ce serait à la fois perdre du savoir faire et prendre un risque en cas de reprise.
Pas question non plus de brader le produit ; ce serait fragiliser la qualité sans relancer à coup sûr la fréquentation. C’est la situation politique qui retient les clients pas le tarif.
Sans compter qu’après ce genre de promotion, il est toujours difficile de remonter ses prix.
Cela dit, le groupe hôtelier indien croit beaucoup à la destination.
Avec son patrimoine antique, l’Égypte a été la première destination touristique de l’histoire et elle aura toujours une offre unique à proposer au monde.
D’ailleurs, selon Reuben Katara, le directeur marketing d’Oberoi en Égypte, on aperçoit ici et là quelques signes encourageants.
Depuis quelques mois, par exemple, la fréquentation semble repartir à la hausse Sur certains marchés européens, comme la Belgique ou l’Allemagne…
Et cette confiance ne date pas d’hier puisque le groupe a investit plusieurs millions de dollars dans la rénovation du Philae.
[1]Ce navire devrait revenir sur le Nil d’ici la fin 2015, avec des cabines et des salles de bains plus larges, avec un spa également ; de quoi en faire le plus luxueux navire du fleuve.
Pour animer le marché en attendant cet événement, Oberoi Égypte a toutefois décidé de proposer un transfert gratuit à tous les clients qui réserveraient une croisière sur son second navire, le Zhara, et un séjour dans son hôtel de la Mer rouge.
Un petit geste bien sûr, mais c’est aussi avec des petits gestes qu’on fait les grand marchés.
Bertrand Figuier