Pour Guy Antognelli, Directeur du tourisme à Monaco, l’hôtellerie-restauration, le transport de passagers, les boutiques, les guides excursionnistes, les saisonniers ou encore les extras liés au tourisme et aux voyages d’affaire sont directement menacés de perdre leur emploi en Principauté.
Par exemple l’annulation du Grand Prix F1 a eu pour conséquence de faire perdre aux agences réceptives 60 à 99 % de leurs revenus annuels. Les saisonniers et les extras, sont également concernés.
Autre facteur aggravant pour la Principauté, les compagnies aériennes européennes sont quasiment à l’arrêt.
Les spécialistes estiment qu’un retour à la normale n’est pas attendu avant 2021, Or la clientèle étrangère est pour Monaco, comme pour la Côte d’Azur, un élément important pour l’activité touristique locale.
Monaco, après la crise financière de 2008, avait mis quatre ans pour retrouver sa pleine activité. En sera-t-il de même 12 ans plus tard ?
MB