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Levée des restrictions sanitaire : le tourisme britannique respire à nouveau

Vendredi dernier, Grant Shapps, le ministre britannique des Transports du gouvernement, a annoncé le changement radical concernant des limitations d’entrée en Grande-Bretagne, A partir du 4 octobre prochain, supprimant notamment le besoin de tests PCR pour les personnes vaccinées.

L’aérien s’envole

Première conséquence de cette décision la côte des actions en bourse des compagnies aériennes ont grimpé en flèche. Ryanair tout d’abord, la compagnie irlandaise, dont la plus grande base est à Stansted donc fortement dépendant du marché britannique, a été récompensé par les investisseurs avec une augmentation de valeur de 7,52 %.

Puis Jet2, une société britannique composée d’une compagnie aérienne et d’un voyagiste, a vu sa valeur boursière augmenter de 3 %. Dans le cas de WizzAir, cotée à Londres, la valeur a augmenté de 4,6 %.

Et enfin, celle qui profite le plus des nouvelles règles gouvernementales est aussi celui qui a vu leur valeur monter en flèche : Easyjet. La compagnie basée à l’aéroport de Luton est l’une des plus dédiées aux vols vacances vers la Turquie, l’Egypte, l’Espagne ou la Grèce, et a vu sa valeur augmenter de 5,95 % en conséquence.

A titre de comparaison, Air France- KLM ou Lufthansa ont, quand à elles, vu leur valeur progresser de 1,15 et 0,99 % .

Tout n’est pas encore parfait

Les professionnels du secteur du tourisme britannique ont déclaré qu’ils n’étaient pas satisfaits malgré ces nouvelles dispositions, car ils s’estiment toujours désavantagé par rapport au reste de l’Europe.

Arguant qu’en Grande-Bretagne, malgré l’annonce de vendredi, il sera toujours nécessaire de faire un test antigénique.

Vendredi dernier, justement, certains prestataires comme l’aéroport de Gatwick, ont fait part de leur volonté de subventionner le prix de ces tests qui ne s’élève pour l’instant qu’à dix livres, soit environ 12 euros.

« Le Royaume-Uni continuera d’être désavantagé par rapport à ses concurrents européens les plus directs, qui n’ont aucune exigence pour les voyageurs déjà vaccinés. Cela va avoir un impact direct sur la reprise de l’économie ».