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Les conséquences désastreuses des grèves contrôleurs aériens d’hier 03 juillet

La grève des contrôleurs aériens d’hier 3 juillet a provoqué des réductions massives (25–50 %) du nombre de vols dans les principaux aéroports, avec près de 933 annulations, des énormes retards, et très nombreux passagers affectés, générant des pertes financières considérables pour les compagnies et le système de contrôle aérien.

10 % du trafic total touché

Environ 933 vols annulés en France hier jeudi, soit près de 10 % du trafic total.

Les retards sont très sévères, avec des effets en cascade sur les correspondances, même pour les vols qui partent finalement.

Beaucoup de  passagers impactés

Des dizaines de milliers de passagers ont été touchés, avec des familles bloquées, des vacances compromises, et énormément de frustrations et de colère dans les aéroports.

À Nice notamment, certains passagers ont dû attendre 5 heures sans réelle prise en charge à l’aéroport.

Un coût financier et organisationnel important

Une journée de grève coûte entre 3 et 4,5 M € en redevances de navigation aérienne .

Pour les compagnies, un vol annulé équivaut à environ 17  600 € de perte, sans compter les retards (110,50 €/min) .

Des compagnies comme Ryanair ont annulé 170 vols (≈ 30 000 passagers touchés) ; EasyJet, Lufthansa, British Airways également fortement perturbés.

La DGAC (Direction générale de l’aviation civile) a demandé une réduction de 25  % des vols à Paris‑CDG, Orly et Beauvais, 30 % des vols à Lyon, Marseille, Montpellier, Ajaccio et Figari et 50 % des vols à Nice, Bastia et Calvi.

Quelles solutions ?

Les compagnies aériennes proposent généralement des reprogrammations ou remboursements sans frais pour les vols affectés.

La Quotidienne vous conseille d’ajuster vos plans, de privilégier les moyens alternatifs (train, covoiturage), de contacter votre transporteur, et d’arriver si possible très tôt à l’aéroport.

Pour information, les vols long‑courriers ne sont que faiblement impactés ; en revanche, les lignes court‑courrier sont les plus touchées.

Le mouvement est prévu de durer jusqu’ au samedi 5 juillet 6h.

Cependant les perturbations pourraient se prolonger jusqu’au 6 juillet en raison d’effets de propagation des retards.